Le président de la Fédération algérienne de luttes associés (Fala), Rabah Chebbah a qualifié d’»honorable» la récolte algérienne aux Jeux méditerranéens de Tarragone 2018 avec deux médailles d’argent. «Personnellement, je suis satisfait de la participation de nos lutteurs. J’estime que la moisson de deux médailles d’argent en gréco-romaine est une très bonne récolte», a déclaré le président de la Fala, à la presse nationale. Chebbah a ajouté que les résultats de la lutte algérienne pouvaient être “meilleurs, si d’autres catégories de poids où l’Algérie possède de bons athlètes, auraient été retenus dans le programme des jeux”. Concernant la prestation des filles de la lutte libre qui ont atteint les demi-finales, le premier responsable de la lutte algérienne a relativisé. «Pour nos filles, elles doivent être vraiment fières de leurs parcours de demi-finalistes. Les JM-2018 ont été marqués par la participation de plusieurs grosses pointures de plusieurs disciplines, notamment en lutte», a-t-il fait remarquer. Le président de la Fala, également membre de l’exécutif du Comité olympique et sportif algérien (COA), a parlé aussi de la carrière des médaillés méditerranéens, lançant un appel à la tutelle (ministère de la Jeunesse et des Sports), d’apporter l’aide et l’assistance souhaitée dans leur prise en charge. «Nous souhaitons l’aide du MJS pour que la Fédération puisse entourer nos meilleurs athlètes des conditions adéquates pour une continuité dans le travail déjà accompli et aussi en moyens», a-t-il souhaité. Il est à rappeler que la Fala a travaillé avec les moyens de bord et ses capacités financières parfois minimes. «Malgré cela, nous avons pu remettre la lutte algérienne dans ses deux styles, sur le toit africain. Je pense qu’il est indispensable de consacrer un autre budget pour cette vague d’espoirs de ce sport. La tutelle doit se pencher sur ces cas, puisque la Fédération continue d’être gérée par une enveloppe tout juste moyenne», a encore rappelé le président. Durant le dernier cycle olympique (2012-2016), la Fala a mis en place un processus de formation qui a commencé à apporter ses fruits.«C’est un travail de longue haleine qui a commencé en 2012, et nous avons fourni de gros efforts pour mettre nos athlètes dans un climat idéal. Maintenant, nos athlètes ont besoin d’un cadre plus confortable financièrement pour se développer davantage», a-t-il conclu.
