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PROPOS DE CHEMS-ÉDDINE CHITOUR SUR LES ENSEIGNANTS : Entre une insinuation et un malentendu

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«Je suis responsable de ce que je dis, non pas de ce que tu comprends ! ». C’est à ce jugement auquel semble renvoyer le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems-Éddine Chitour, dans sa mise au point concernant les propos que lui a « attribué » le CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), qui a réagi d’une façon abrupte suivie d’une campagne d’indignation de la famille universitaire sur les réseaux sociaux. Alors qu’il discourait mardi, devant les membres du Conseil de la nation, sur deux projets portant recherche scientifique, Chems-Éddine Chitour a laissé filer des propos qui n’étaient pas perçus par les enseignants du supérieur comme l’aurait-il insinué. En effet, après avoir fait le procès de l’université algérienne dont tout le monde en connaît et reconnaît les dérives et les tares, le MESRS, et à bien méditer, parlait de l’encadrement au niveau « zéro » en enseignants de rang magistral, plutôt que des enseignants eux-mêmes.
Ainsi, dans sa mise au point par laquelle il a répondu au CNES, le ministre Chitour recadre le débat et le replace dans son contexte. « Mon intervention concernait l’encadrement pédagogique de certains établissements universitaires. J’avais déclaré que l’encadrement en enseignants de rang magistral (professeur et maître de conférence) était inexistant dans certains établissements (voire zéro) », pouvait-on lire sur un communiqué repris par l’APS. Lui, qui faisait partie de la famille universitaire, aurait-il tenu des propos qui prête à une dévaluation du niveau des enseignants ? Loin de là !, laisse entendre le ministre. Pour preuve : « En ma qualité de Professeur, il m’est inconcevable de tenir des propos tels que ceux m’ayant été attribués », s’est-il défendu de tout reproche, lorsqu’encore il estime que « l’enseignant universitaire dans le secteur, tous grades confondus, est la pierre angulaire du processus de promotion de l’Université ».
Farid Guellil

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