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PRODUCTION DE L’INSULINE EN ALGÉRIE : Novo Nordisk sur le banc des accusés

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Le ministère de l’Industrie pharmaceutique a estimé que le laboratoire danois activant en Algérie, Novo Nordisk, a failli à ses engagements en matière de production et d’approvisionnement du marché national en insuline. Pour n’avoir pas respecté ses engagements en terme de production d’insuline en Algérie, Novo Nordisk avait été d’ailleurs interdit d’importation entre 2001 et 2003, a rappelé le ministère. En 2012 ce laboratoire avait signé un contrat avec Saidal pour produire les insulines Novo Nordisk dans l’unité où Saïdal produit de l’insuline (INSUDAL) en flacons depuis 2006. « Non seulement plus aucune production d’insuline ne sera réalisée sur ce site mais Novonordisk reprendra le marché PCH (pharmacie centrale des hôpitaux, Ndlr) de Saïdal par de l’importation », déplore le ministère. En 2019, de nouveau, un mémorandum d’entente est signé pour une joint-venture Novo Nordisk /Saïdal pour une unité de production d’insuline à Boufarik (wilaya de Blida), indique le communiqué qui rappelle que l’État algérien a mis en place toutes les conditions pour la réussite de ce projet en joint-venture avec Saidal notamment en accordant, en concession à ce laboratoire, un terrain à Boufarik dans lequel a été réalisée uniquement une unité de montage de stylos servant à injecter l’insuline et toujours pas d’unité de production d’insuline. En outre, les multiples réunions organisées au ministère de l’Industrie pharmaceutique, depuis 2020, et les différents rapports de Saïdal font ressortir des exigences de Novo Nordisk économiquement et réglementairement inacceptables par Saïdal notamment en s’arrangeant une majorité absolue et en proposant à Saïdal une position de faire valoir avec des parts minoritaires non bloquante, vouant ainsi à l’échec cette joint-venture », explique le communiqué. Le ministère a, en réunion, relevé et opposé officiellement, en présence de Saïdal, tous ces dépassements et incohérences au dit laboratoire qui ne peut, en aucun cas, déclarer sa stupéfaction, rappelle le communiqué.
D’autre part, le ministère fait savoir qu’il a été exigé au laboratoire danois d’approvisionner plus régulièrement le marché en application de son programme d’importation, d’instruire ses services commerciaux à l’effet d’interdire ses pratiques de vente concomitante et de rétention de produits et de clairement se déterminer sur sa volonté d’adhérer à la politique pharmaceutique nationale notamment à travers une Joint-Venture équilibrée avec Saïdal. De ce fait, les termes de la communication du ministère de Industrie pharmaceutique ne sauraient être définis d’allégations » par une partie de surcroît déclarée défaillante à de multiples niveaux », avertit la même source. Elle rappelle notamment qu’une mise en demeure a été notifiée par l’inspection générale du ministère de l’Industrie pharmaceutique en date du 31 janvier 2022 suite à la rétention d’insuline.
A. N. ch.

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