Accueil ACTUALITÉ Prise en charge des cancéreux en Algérie : Une amélioration constatée !

Prise en charge des cancéreux en Algérie : Une amélioration constatée !

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En marge de la célébration de la journée mondiale qui s’est tenue cette année à Sétif, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé samedi, que l’Algérie, enregistre  »une amélioration notable » de la prise en charge des cancéreux. En effet, la journée a été marquée par différentes interventions qui se rapportent à la mise en œuvre du plan national cancer 2015- 2019, conformément aux orientations du président de la République et ce, suite à l’état des lieux établi en 2013 sur le cancer dans le pays. , le Registre national du cancer, de même que la contribution des associations à la lutte contre cette maladie. Boudiaf a par ailleurs, relevé lors de son intervention à l’auditorium Mouloud Kacem Naït Belkacem de l’université de Sétif 1, le nombre d’insuffisances, dont le manque de médicaments et de structures oncologiques et la pression sur les services de radiothérapie donnant lieu à des rendez-vous allant jusqu’à 18 mois. Mis en œuvre par le ministère en mai 2015, ce plan, a ajouté Boudiaf, a permis de mettre fin au manque de médicaments pour les malades cancéreux, de généraliser aujourd’hui les services d’oncologie à toutes les wilayas en développant l’offre en soins de proximité et d’engager un programme multisectoriel de prévention. «Très peu de pays comptent les équipements dont dispose l’Algérie, seul pays à soigner gratuitement ses malades, avec un fonds spécial consacré à la lutte contre le cancer, et le système de santé s’améliore et va dans le bon sens», a-t-il étayé estimé.
Il a, à ce titre, insisté sur l’importance du dépistage et la prévention, précisant que l’incidence pour 2014 a été de114, 5 nouveaux cas pour 100.000 habitants, 109 nouveaux cas pour100.000 hommes et 119,8 pour les femmes. Boudiaf a précisé qu’en matière de radiothérapie, les efforts de l’État ont permis de porter le nombre des accélérateurs du secteur public de sept (7) en 2013 à 22 en janvier 2017, en plus de la relance des projets de centres anti-cancer (CAC) ayant donné lieu à l’ouverture de ceux d’Annaba, Batna et Sétif en attendant ceux de Tlemcen et Sidi Bel-Abbès, prévus pour le premier trimestre de cette année. Le ministre a assuré en annonçant les opérations d’extension et de modernisation des anciennes structures anti-cancer de Blida, Alger, Constantine et Oran, qu’une commission nationale de suivi et d’évaluation du Plan national anti-cancer 2015/2019, en association des autres secteurs et du mouvement associatif, a été installée faisant état du lancement, autres, du programme de formation en oncologie de tous les médecins généralistes à l’échelle nationale d’ici 2019.
Il a également relevé que l’Algérie est le seul pays arabe et africain qui dispose d’un réseau national des registres de cancer avec 36 registres couvrant 82 % de la population du pays affirmant, en outre, que la création prochaine de l’institut de cancer, premier du genre dans le pays et en Afrique, aura pour mission de tracer des approches prospectives et des programmes de prévention, de sensibilisation, de diagnostic précoce ainsi que de prise en charge, de financement, de maîtrise des dépenses et de formation et de recherche.
Le ministre a procédé à l’inauguration du service de chirurgie oncologique doté de 4 salles d’opérations et d’équipements de dernières technologies. Il a, visité également, Dar Essabr, structure réservée à l’accueil des patients et leurs proches, pour conclure sa visite, le ministre a assisté au lancement de l’opération d’utilisation du dossier médical numérique, dans la commune d’Ain Azel.
Djedjiga Hamitouche

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