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PERSPECTIVES DÉMOGRAPHIQUES DE L’ALGÉRIE : Plus de 50 millions d’habitants à l’horizon 2030

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Le taux de mortalité infantile en Algérie a connu, selon les dernières données de l’Office national des statistiques, une stagnation depuis 2016, avec un niveau de 21 pour mille, à savoir 22,5 pour mille auprès des garçons et 19,4 pour mille chez les filles. Aussi, il est question, dans les dernières statistiques de l’ONS, reprises par l’APS, que l’espérance de vie à la naissance a connu une progression pour atteindre 77,8 ans en général, pour être de 77,2 années chez les hommes et 78,6 ans chez les femmes, selon la même source.
La population algérienne à l’horizon 2030 sera de 51,309 millions, selon les perspectives de l’ONS si l’indice conjoncturel de fécondité est de 2,4 enfants par femme et que l’espérance de vie à la naissance est de 82 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes. La population résidente en Algérie atteindra à la fin de l’année en cours les 44,227 millions et sera de 57,625 millions à l’horizon 2040, selon l’ONS.
S’agissant du nombre d’habitants de l’Algérie, il est passé à 43,9 millions le 1er janvier dernier, en hausse par apport à l’année dernière qui était de 43,4 millions le 1er janvier 2019. Les données de l’OMS font état de la stagnation de l’indice conjoncturel de fécondité par apport à 2018, affichant trois (3) enfants par femme et la répartition des naissances vivantes par sexe donne 104 garçons et 100 filles, indique la même source. Pour les services de l’ONS, la baisse du volume des naissances  « a affecté le taux brut de natalité », lequel, est-il précisé, « est passé de 24, 39 pour mille en 2018 à 23,80 pour mille en 2019. Par ailleurs, l’accroissement naturel (naissances) a atteint 837 000 personnes, avec un taux d’accroissement naturel de 1,93%, continuant d’enregistrer la baisse enclenchée depuis 2017. Cette baisse est due principalement au recul du volume des naissances en 2019 par rapport à 2018, mais aussi à l’augmentation du volume des décès. La répartition par sexe fait ressortir une légère prédominance de la population masculine qui représente 50,7 % de la population totale. Il est aussi question que quoique légèrement en baisse par rapport à 2018, l’année 2019 a connu un volume de naissances vivantes « dépassant le seuil d’un million de naissance pour la sixième année consécutive ». Au regard des perspectives de l’ONS sur le nombre de la population algérienne, à l’horizon, 2030 et 2050, un accroissement en vue, cette donnée étant une première à prendre en compte dans l’économie. Les experts de perspectives économiques ainsi que les pouvoirs publics sont appeléS à la prendre davantage en compte, en prévision de ce qui doit être entrepris sur le plan économique et aussi social. L’anticipation et le bon sens dans la prise de décision et d’élaboration de programmes et de plans de développement sont de mise, en vue d’éviter l’absence d’accompagnement du développement économique de l’évolution du nombre de la population. La poussée démographique en vue doit impérativement être accompagnée de réelles perspectives de développement économique durable et de surcroît productif, ainsi que l’intégration des nouveaux moyens technologiques dans la vie économique et sociale, dont l’économie numérique, les cartes maîtresseS du modèle de vie déjà aujourd’hui et encore davantage, en 2030 et 2040 ; soit demain. Les données de l’ONS font état de la baisse de l’effectif des mariages depuis 2014 qui s’est poursuivie en 2019. Selon la même source les bureaux d’état civil ont enregistré 315 000 unions en 2019 contre 332 000 unions en 2018, soit une baisse de plus de 5%. Le taux brut de nuptialité poursuit ainsi sa décroissance, passant de 7,79 pour mille à 7,26 pour mille durant la même période de comparaison.
Karima B.

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