Le Conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger, Nazih Berramdane a affirmé, samedi dernier, que la révision constitutionnelle qui sera soumise à référendum populaire le 1er novembre 2020, a consacré la démocratie participative et le rôle de la société civile dans la prise de décision, au service de l’intérêt national. L ors de sa rencontre avec les représentants de la société civile d’Alger, Berramdane a déclaré que le document de la révision constitutionnelle « a consacré dans son préambule le principe participatif entre la société civile et les institutions de l’État, y compris la communauté nationale établie à l’étranger ». Précisant que la proposition d’instituer un Observatoire national de la société civile « vient en consécration du rôle des associations dans la construction de la société, selon une vision future de l’Algérie nouvelle », le conseiller auprès du président de la République a fait savoir que l’Observatoire sera « composé de représentants de la société civile et de la communauté nationale établie à l’étranger». L’objectif de ces rencontres de concertation avec les représentants de la société civile à travers les wilayas du pays est de parvenir « à une vision participative qui définit avec précision les priorités et de prendre des décisions au service de l’intérêt national », a-t-il poursuivi. Berramdane a également évoqué la création d’une haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption en vertu de la révision constitutionnelle, qui permet d’associer la société civile dans la lutte contre ce phénomène, annonçant l’organisation, début du mois de novembre prochain, d’une journée d’étude sur «la société civile et la lutte contre la corruption». Après avoir rappelé la série de rencontres tenues avec les représentants de la société civile, le même intervenant a indiqué que d’autres rencontres similaires seront organisées entre les associations et les responsables locaux parmi les walis et les walis délégués, à l’effet de passer en revue les problèmes de développement. Pour leur part, plusieurs représentants d’associations d’Alger ont posé leurs préoccupations axées essentiellement sur la révision de la loi relative aux associations de 2012, le problème des sièges et des agréments et les obstacles bureaucratiques auxquels ils font face, appelant à libérer les initiatives juvéniles, notamment en ce qui concerne le bénévolat.
H. M.
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