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MORT DE 8 NOUVEAU-NÉS DANS UN INCENDIE D’ORIGINE «ÉLECTRIQUE» : Drame à l’hôpital mère-enfant d’El Oued

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Huit (8) nouveau-nés sont décédés dans un incendie, qui s’est produit tôt dans la matinée de mardi, dans la maternité mère-enfant sise à la cité du 17 Octobre, de la wilaya d’El-Oued, selon la Protection civile. La même source parle aussi de plus 70 personnes qui ont été secourues. Il s’agit d’un drame national qui a choqué l’opinion publique tant il emporte avec lui huit victimes innocentes en bas âge.

De ces huit nouveau-nés décédés, trois se sont produits des suites de brûlures et les 5 autres par asphyxie, tandis que plus de 70 personnes ont pu être secourues, dont 11 nouveau-nés, 37 femmes, et 25 travailleurs, a précisé cette source, reprise par l’APS. L’origine de l’incendie, survenu vers 4h00, serait due à un court-circuit électrique, selon les premiers éléments d’informations recueillis sur place. Morts par calcination, par fausse couche ou bien amputés par erreurs. Innombrables qui sont les personnes mal soignées qui sont victimes, aujourd’hui, d’une négligence ou d’une irresponsabilité du personnel de la santé au niveau de nos hôpitaux.
Huit nouveau-nés sont morts calcinés, hier dans une maternité à El-Oued suite à un incendie suite à un court-circuit ayant endommagé des équipements électroniques, deux parturientes ont été décédées, dernièrement pendant l’accouchement à M’sila, plusieurs cas de cas de décès ont été enregistrés, néanmoins ces dernières années dans nos hôpitaux. Mais la question qu’il faut se poser, dans tout cela : est-ce que nos hôpitaux sont-ils des lieux sûrs ? Des cas regrettables enregistrés faute de la négligence ou à l’erreur médicale, ces dernières années, beaucoup de gens portent plainte contre ces erreurs médicales, notamment avec la multiplication des cliniques et des cabinets privés. Aussi, les femmes enceintes continuent de mourir chez nous, estiment certains spécialistes en médecine interne, interrogés, précisant que ces femmes enceintes décèdent suite à leur transfert d’un service à un autre. De même, des femmes meurent après accouchement comme la mort d’une mère et son bébé à Djelfa.
Toutefois, on remarque de plus que le problème des incendies perdure, ces derniers temps dans nos hôpitaux car de nombreux établissements hospitaliers ne respectent pas les normes de sécurité incendie au risque de conséquences catastrophiques et des enquêtes. Ces incendies ont fait beaucoup de victimes comme le cas d’un incendie qui s’est déclaré, dernièrement, au niveau de la pharmacie du service ophtalmologie de l’hôpital «Nefissa Hamoud» (ex-Parnet) à Alger, c’est aussi le cas d’un incendie qui s’est déclaré, l’année dernière au niveau de la salle de radiographie à l’hôpital « Mohamed Boukhers », dans la commune de Meskiana (Oum El Bouaghi) où une employée a trouvé la mort. Le manque de professionnalisme, de contrôle dans la gestion de certains établissements à travers la capitale fait que le patient, aujourd’hui, appréhende de tomber malade par crainte de se retrouver mort ou trainer dans les hôpitaux, aussi, aujourd’hui avec l’échec de la politique de santé entrainant la dégradation de nos hôpitaux où on trouve parfois des permanences de soins en établissements sont assurés par un seul médecin, notamment pendant la nuit. Des citoyens se plaignent aussi de l’anarchie et le manque de prise en charge des malades, c’est ce que nous avons constaté, dimanche dernier, au service de pédiatrie de Birtraria, où une anarchie règne à l’endroit. Des malades se plaignent de l’anarchie et de l’attente où un patient nous a signalé qu’il a un ticket N° « 180 » pour passer chez le médecin.
Mehdi Isikioune

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