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ÉQUIPÉS DE CLIMATISATION, DE PRISES ÉLÉCTRIQUES, DE PORTS USB, DE PORTE-BAGAGES, DE TABLES ET DE TOILETTES… : Nos trains enfin confortables

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Les 254 voitures voyageurs sur les lignes principales et suburbaines de la SNTF (Société nationale de transports ferroviaires) sont maintenant équipées de climatisation, de prises électriques 220V et de ports USB, en plus de portes automatiques, d’éclairage individuel, d’écrans d’affichage en station, de porte-bagages, de tables et de toilettes.
En fait, ces voitures voyageurs ont fait l’objet, depuis 2018, d’un vaste processus de rénovation et de modernisation réalisé par un personnel algérien hautement qualifié dans les ateliers de Sidi Bel Abbès et Hussein Dey. Les voitures-sièges, les voitures-lits et les voitures-restaurants, ont été dotées d’une technologie moderne répondant aux normes internationales. L’achèvement de ce processus a été annoncé jeudi par la SNTF qui met en œuvre une politique de développement des services et d’amélioration des conditions de voyage. Il s’agit d’un changement qualitatif dans les services de transport ferroviaire en Algérie. Les passagers bénéficient d’un plus grand confort. En chiffres : la capacité des voitures rénovées est répartie comme suit : 54 places en première classe et 78 en deuxième classe pour les voitures à sièges, 32 lits en première classe et 60 en deuxième classe pour les voitures-lits, en plus de 32 places dans les voitures-restaurants et 78 places dans les voitures suburbaines. En même temps, selon le directeur général de la SNTF, Adj Bouaouni, un programme national de réhabilitation, d’entretien, de renouvellement et de modernisation des infrastructures ferroviaires existantes, pour un budget de plus de 41 milliards DA, est mis en oeuvre. Il vise, notamment, des tronçons ferroviaires traversant Constantine, comme la voie ferrée El Gourzi – Constantine et Constantine – Zighoud Youcef, a-t-il précisé récemment, à l’occasion du coup d’envoi officiel de la remise en service de la ligne ferroviaire de transport de voyageurs entre Constantine et Alger, donné par le wali de Constantine, Abdelkhalek Sayouda. Le transport ferroviaire de voyageurs assurant cette desserte en aller-retour a connu une interruption de sept ans (depuis 2018). Cette ligne ferroviaire sera « prochainement » renforcée par d’autres trains qui seront mis en service, a indiqué Abdelkhalek Sayouda qui a mis l’accent sur l’importance de l’opération dans l’amélioration de la qualité du transport public. Des efforts sont en cours pour que le train de banlieue de Constantine soit électrifié et pour relier Constantine à tous le réseau national de la voie ferrée, y compris dans son expansion vers Tamanrasset. À ce propos, en février dernier, le D.G. de la SNTF a affirmé que la société était prête à lancer l’exploitation de la ligne Alger-Tamanrasset, dès l’achèvement des travaux de sa réalisation par l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF). La SNTF prévoit de lancer un vaste programme d’acquisition de matériel ferroviaire de différents types (locomotives de grande puissance, wagons de transport de voyageurs, trains autorails, autorails à grande vitesse, wagons pour transport de marchandises, locomotives de manœuvre) s’inscrivant dans le cadre de sa nouvelle stratégie qui s’étend jusqu’en 2035. La première phase de ce programme comprend l’affectation d’un montant de 138 milliards de DA destiné à l’acquisition de 400 wagons de transport de voyageurs et de locomotives. Le transport ferroviaire joue de plus en plus un rôle vital, en application des recommandations du président Abdelmadjid Tebboune, visant à le développer, en particulier dans le sud du pays. Ce rôle est rempli pour le transport de voyageurs et pour le transport de marchandises. Durant l’année 2024, la SNTF a transporté près de 6 millions de tonnes de marchandises, enregistrant une augmentation de 12% par rapport à 2023, selon les données de la SNTF. On sait que la SNTF œuvre à accompagner les différents grands projets structurants, notamment le projet du gisement de fer de Gara Djebilet (Tindouf) et celui de la mine de phosphate de la région de Bled El Hadba.
M’hamed Rebah

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