Accueil À LA UNE MINÉRAL ESSENTIEL DANS LA FABRICATION DES BATTERIES POUR VÉHICULES ÉLECTRIQUES : L’Algérie...

MINÉRAL ESSENTIEL DANS LA FABRICATION DES BATTERIES POUR VÉHICULES ÉLECTRIQUES : L’Algérie veut exploiter son lithium

0

Le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a présidé, hier, à Alger, l’ouverture d’un workshop consacré au développement de la filière du lithium en Algérie.
À cette occasion, il a expliqué que le moment est maintenant venu de se concentrer sur les minéraux stratégiques à haute valeur ajoutée, dont le lithium, qui est parmi les matériaux les plus importants pouvant faire de l’Algérie un acteur majeur dans le domaine des technologies vertes. « Le lithium est un élément essentiel pour le développement des batteries, des véhicules électriques et des systèmes de stockage d’énergie. Cela représente une opportunité stratégique de renforcer notre position dans la chaîne énergétique mondiale », a-t-il affirmé. Le ministre a noté qu’il a été décidé d’organiser cette journée d’étude sous forme d’ateliers, conformément à la vision stratégique du président Abdelmadjid Tebboune, concernant le développement du secteur minier afin de diversifier l’économie nationale, notamment à travers l’exploration, et l’exploitation de minéraux stratégiques. Parmi eux, le lithium, dont les premiers indicateurs montraient sa présence dans certaines zones de notre grand sud en général et du massif du Hoggar en particulier, où la masse présente les caractéristiques appropriées pour la concentration de ce type de minéral, ce qui pourrait ouvrir une nouvelle ère pour l’économie de notre pays. La nécessité de développer une stratégie claire et ambitieuse pour exploiter cette ressource est devenue un autre défi à relever. Mohamed Arkab a souligné la nécessité d’intensifier les efforts pour exploiter ces ressources stratégiques, notamment les métaux rares et les minéraux importants, ce qui représente le pilier de la transformation énergétique dans un monde en mutation. Il estime que le développement de l’industrie nationale ne peut se faire qu’avec des matières locales disponibles en quantité et en qualité, qui ne sont pas encore développées. Concernant les importations, Mohamed Arkab a fait observer que leur seule réduction permettrait à l’État d’économiser des centaines de millions de dollars. Il a expliqué que cela générera des bénéfices importants et de la valeur ajoutée dans diverses autres industries manufacturières, citant le marbre, le granit, le sable artificiel, le carbonate de calcium, l’étain, l’or et d’autres ressources minérales et des minéraux non métalliques, en plus de l’exploitation minière artisanale de l’or dans les wilayas du sud. 

Grand potentiel en ressources minérales
Mohamed Arkab a rappelé que « l’Algérie est située sur un vaste territoire qui, au vu de sa diversité, est constitué de plusieurs régions géologiques qui offrent un environnement naturel riche en diverses ressources minérales. Depuis l’Indépendance jusqu’à nos jours, l’État a financé un certain nombre de programmes d’exploration, de fouilles, de recherche et de développement des infrastructures. Cela a donné lieu à l’exploration de centaines de gisements et de minéraux qui ont jusqu’à présent contribué à de nombreuses enchères, menées par l’Agence nationale des agences minières, et malgré tous ces efforts qui restent insuffisants, notre pays n’a pas dévoilé tous ses trésors superficiels et souterrains. Ces dernières années, a ajouté le ministre, une feuille de route a également été mise en œuvre pour développer certains gisements jusque-là en état de suspension ou de non-exploitation.
Ainsi, le ministère a initié un certain nombre de projets liés à la redynamisation de ce secteur minier afin d’en accroître la valeur ajoutée et pour approvisionner les industries manufacturières en matières minérales. Le ministre a cité le projet de développement de la mine de fer de Ghara Djebilat à Tindouf, la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza de Oued Amizour à Béjaïa), le projet intégré de phosphate à Bab El-Hadba à Tébessa, et Oued El-Kebret à Souk Ahras et à Annaba, afin de porter la valeur ajoutée de ce secteur à un niveau bien au-delà de ce qu’elle est actuellement.
M’hamed Rebah

Article précédentUNICEF : 2024, l’une des pires années pour les enfants
Article suivantL’AMDH DÉFEND SON PRÉSIDENT FACE AU MAKHZEN : « Notre soutien au peuple sahraoui est une position historique »