Le président du MC Oran, Ahmed Belhadj, est en passe de clôturer son opération de recrutement. Lui-même fait savoir qu’il aura encore à engager un attaquant et un milieu de terrain pour clore définitivement le dossier.
En effet, les choses semblent s’accélérer au sein de la bâtisse hamraouie même si pour le moment, il est difficile de se faire une opinion précise sur les réels contours de ce mercato estival du MCO. C’est ainsi que le milieu de terrain polyvalent Ilyes Bouhaniche (23 ans) qui évoluait pour le club du Deportivo Leganes « B » en troisième division espagnole a paraphé, vendredi passé un contrat de deux saisons en faveur du MCO. Il a été suivi dimanche, par un autre franco algérien, en l’occurrence Mohamed Benyahia, un défenseur polyvalent de 22 ans qui évoluant la saison dernière au club de Bastia, pensionnaire de la division 3 française. Ainsi, ce recrutement est peut-être dicté par la volonté des dirigeants, ainsi que du staff technique d’avoir une doublure pour Nessakh, car il est vrai que ce dernier était peut-être « trop seul » sur ce poste, d’où la nécessité de booster la concurrence pour ce poste important dans le dispositif de Cavalli.
Commentant le déroulement de l’opération de recrutement, le coach Jean-Michel s’est montré plutôt satisfait, mais avec une prudence de tous les instants, car tout le monde sait que les supporters Hamraoua attendent un renfort qualitatif pour la saison prochaine. D’ailleurs, Cavalli s’est félicité des recrutements de Moussi, Ziad, Aïch ainsi que du retour de Zaabia. Concernant El Ogbi, le coach attend de voir le joueur à l’œuvre avant de se faire un jugement final. Ce n’est pas le cas concernant que le technicien corse a beaucoup vanté, il s’agit, selon lui, d’un joueur qui pourra faire énormément de bien à l’équipe, que ce soit par sa polyvalence ou par ses grandes capacités techniques et athlétiques, le public hamraoui piaffe d’impatience, afin de découvrir les nouvelles recrues avec un seul souhait qui est celui de voir des renforts de qualité à défaut d’une politique des « noms » qui a souvent montré ses limites, notamment au MCO. H. S.
