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Mandi est resté à Reims pour se bonifier

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Fin du mercato: le 1er septembre dernier, à minuit passé d’une minute, les supporters du Stade de Reims ont poussé un ouf de soulagement puisqu’Aïssa Mandi, leur jeune (23 ans) capitaine formé au club, n’est pas parti. Pour l’instant en tout cas, parce que son début de carrière l’appellera sans doute ailleurs, un jour ou l’autre. « Vers la fin du mercato, il n’y a plus eu de doutes. Je n’ai pas eu les offres que je voulais, et comme dans mon esprit rester à Reims n’était absolument pas un échec, tout va bien. Si j’avais pu m’entendre avec un grand club, je l’aurais rejoint, pour progresser encore d’un palier, mais je suis très heureux à Reims, et toute ma famille vit ici », explique-t-il. Mandi, né à Châlons-en-Champagne (Marne), n’a connu que Reims, où il est entré en pré-formation. Après Deaux, et avant Kyei, Mfulu et Siebatcheu, il incarne la qualité de la formation rémoise.

Lors de la saison 2009-2010, à 18 ans, il dispute son premier match professionnel, en National. Il est appelé huit fois la saison suivante (L2). Et à partir de 2011, il devient titulaire et ne lâche plus son poste de latéral droit. Jusqu’à ce début de saison.
Cet été, quand le joueur a fait savoir qu’il se verrait bien poursuivre comme défenseur central, son poste de formation, Olivier Guégan, son entraîneur, a non seulement vu l’idée d’un bon oeil, mais il lui a aussi confié le brassard de capitaine. « J’ai toujours dit que je voulais des responsabilités, et j’étais prêt à les assumer », poursuit le joueur.

Une CAN et un Mondial au compteur
A 23 ans, Mandi compte déjà trois saisons pleines en L1, une Coupe d’Afrique des nations et une Coupe du monde disputées avec l’Algérie. Il s’était même fait remarquer au Brésil sur le flanc droit d’une sélection algérienne qui fit douter l’Allemagne en huitièmes de finale (2-1 a.p.). Depuis, il a disputé une CAN et s’est imposé en défense centrale dans la sélection de Christian Gourcuff, un coach avec qui il « s’éclate ». A Reims, Guégan paraît aux antipodes du Breton. « Mais il m’apporte d’autres choses, son passé de joueur est récent et cette expérience-là est tout aussi bonne à prendre. » L’excellent début de la saison de Reims (2e avec trois victoires en quatre matches) ne surprend pas Mandi. « Nos victoires à Bastia et Evian, en fin de saison dernière, avaient montré notre force de caractère. Nous avons fait une bonne préparation, le club s’est bien renforcé. Je savais qu’on avait un bon groupe, encore fallait-il concrétiser. » Il n’y a qu’à Nantes (défaite 1-0) où cela s’est mal passé. Après le déplacement à Toulouse, ce samedi, tout Reims regardera vers la réception du Paris SG le week-end prochain. Mandi préfère se projeter sur les cinq prochaines rencontres, « déterminantes pour la suite, parce qu’après ces matchs, nous saurons si nous pouvons être ambitieux ou si nous jouerons le maintien jusqu’à la fin de la saison ».

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