Après celle d’Oran, le président Abdelmadjid Tebboune a inauguré, hier, l’usine de dessalement de l’eau de mer « Fouka 2 » à Tipaza, à la capacité de production de 300.000 mètres cubes/jour. Encore un acquis très important dans l’Algérie victorieuse.
Deux jours après l’inauguration de la station Cap Blanc d’Oran, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé au lancement de l’usine de dessalement de l’eau de mer « Fouka 2 » à Tipaza. Cette station est dotée d’une capacité de production de 300.000 mètres cubes/jour. Ont assisté à la cérémonie d’inauguration, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’ANP, le Général d’Armée Saïd Chanegriha, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, ainsi que les responsables des entreprises nationales chargées de la réalisation.
Intervenant à cette occasion, le président Abdelmadjid Tebboune, cité par l’APS, s’est félicité de voir le peuple algérien relever les défis dans tous les secteurs en s’inspirant de la génération de la glorieuse Révolution de Novembre 1954. A cet égard, il a affirmé qu’à chaque pas franchi aujourd’hui, l’Algérie se rapproche davantage des pays émergents. Après avoir suivi un exposé sur la réalisation de l’usine « Fouka 2 », le Président a remercié les travailleurs, techniciens, ingénieurs et gestionnaires ainsi que les secteurs de l’énergie et de l’hydraulique et Sonatrach pour cette grande réalisation », soulignant que cette prouesse était une fierté. « C’est cette Algérie que nous aimons tous en tant qu’Algériens, une Algérie qui relève les défis en s’inspirant de la génération du 1er Novembre 1954, qui a réussi à chasser de nos terres la 5e puissance mondiale (puissance coloniale) avec des fusils de chasse », a soutenu le Président, soulignant que « cette réalisation d’envergure est une fierté pour l’Algérie victorieuse ».
A ce propos, il s’est en outre félicité des « technologies utilisées dans la réalisation de cette méga station », assurant que les terres agricoles fertiles avaient été préservées dans la réalisation de ce projet suivant une approche « permettant de répondre aux besoins des citoyens en eau potable sans toucher aux terres agricoles ». Il s’agit, ajoute-t-il, d’«une réalisation dont nous nous enorgueillissons aujourd’hui, demain et après-demain ».
Par ailleurs, évoquant les trois autres projets réalisés à Boumerdès, Béjaïa et El Tarf, ainsi que l’usine de Cap Blanc a inaugurée jeudi dernier à Oran, le Président dira : « Grâce à ces projets, nous sommes parvenus à satisfaire les besoins des citoyens en eau potable. Il s’agit d’efforts précieux et inestimables, particulièrement dans cette conjoncture où la région du Maghreb se dirige vers une raréfaction de l’eau en raison de faibles précipitations, mais Dieu soit loué, nous avons songé au dessalement de l’eau de mer, il y a trois ans, et c’est une solution judicieuse ». Il a, toutefois, promis de « trouver des solutions adéquates pour le reste des régions du pays ».
Synthèse F.Guellil