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Le FFS organise des assises le 7 avril prochain : Requiem pour l’État social

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Le Front des forces socialistes fait tout pour se surpasser des difficultés d’ordre organique qui l’ont miné récemment après le scénario de la démission de Ali Laskri, avant qu’il ne soit «racheté» par l’instance présidentielle. En effet, voulant tourner cette page, le parti dirigé par Mohamed Hadj Djilani projette l’organisation d’assises autour des questions sociales, prévues le 7 avril prochain, dont le lieu n’a pas été précisé.
Qu’en-est-il de la teneur des débats de cette rencontre ? Selon le secrétaire national chargé du suivi des affaires juridiques de ce parti, il en sera question de débattre «des voies et moyens susceptibles de concrétiser les concepts d’État de droit et des libertés», a expliqué à ce sujet Mahiout Nora dans une déclaration recueillie par l’APS.
De façon générale en tout cas, «la part de lion de ces assises sera consacrée à la concrétisation de l’État social tel que mentionné dans la proclamation du 1er novembre 1954 et la plateforme du Congrès de la Soummam à la faveur d’une conférence qui sera donnée à l’occasion», a précisé la responsable du FFS au cours d’une rencontre organisée à la veille de la célébration de la journée du militant se rapportant à la commémoration de l’assassinat de l’un des fondateurs de la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADH), Me Ali Mecili. Au menu de ces assises qui regrouperont tout le staff dirigeant du plus vieux parti d’opposition, cadres et militants, ainsi que des représentants d’organisations sociales, parmi les plus acquises aux discours du FFS, deux panels dont l’un sera consacré «aux répressions dont ont fait l’objet les syndicats autonomes ces derniers temps» alors que le second se penchera sur les associations et à la Ligue des droits de l’Homme. Sur le plan pratique, ce conclave aura pour finalité de sortir avec des recommandations et ou des solutions juridiques consistant en des réponses aux problèmes dans lesquels se débat la société algérienne.
«Seulement, le dialogue constructif qui soit en mesure de faire avancer les choses et de permettre d’envisager des solutions aux inextricables problèmes dans lesquels se débat la société dans son ensemble», a observé la même responsable politique. Parlant de journée du militant célébrée le 7 avril de chaque année, elle a indiqué que le coup d’envoi a été donné à partir d’Aïn Defla dans l’attente de la tenue de rencontres similaires dans d’autres régions du pays, assurant que le FFS accorde une grande importance aux rencontres avec la base militante.
Lui emboîtant le pas, le sénateur du parti représentant la wilaya de Béjaïa, Brahim Meziane, a mis l’accent sur le fait que le dialogue constitue la pierre angulaire de la reconstruction du consensus national, ajoutant que les problèmes doivent être réglés par le dialogue et non pas par la violence. Pour lui, l’édification d’un État de droit est tributaire de la liberté de la justice, soutenant que cette dernière ne peut être autonome sans une réelle séparation des pouvoirs.
R. N.

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