Accueil ACTUALITÉ LE DIRECTEUR DE L’INSTITUT PASTEUR : « L’Algérie n’est pas à l’abri...

LE DIRECTEUR DE L’INSTITUT PASTEUR : « L’Algérie n’est pas à l’abri du variant Omicron » 

0

Le directeur général de l’Institut pasteur d’Algérie, Fawzi Derrar a affirmé jeudi, qu’au vu de la propagation accélérée dans le monde du variant Omicron, apparu en Afrique du Sud, l’Algérie n’est pas à l’abri de cette nouvelle souche.

Appelant au respect des mesures préventives et à la vaccination, le Pr Derrar estimé que la vigilance contre ce nouveau variant qui a pris des proportions alarmantes dans certains pays africains, au Canada, en Amérique et en Europe, est de mise. Selon lui, sa propagation en Algérie n’est qu’une question de temps, comme c’était le cas avec les autres variants, en raison de la mobilité des personnes et l’ouverture progressive de l’espace aérien, a-t-il prévenu,  d’où l’impératif de renforcer le contrôle au niveau des points de passage des voyageurs.
Concernant les caractéristiques de cette nouvelle souche, Derrar a indiqué que les scientifiques n’ont pas encore déterminé sa gravité mais les résultats seront dévoilés dans les deux à trois semaines à venir. Expliquant que ces variants commencent souvent avec un faible taux qui n’est pas dangereux, puis se propagent vite et entraînent des complications ayant un impact sur la santé des humains. L’expert estime que ceci requiert l’utilisation des moyens indispensables à l’allègement des dégâts et à la réduction, à l’avenir, de leur taux de propagation. Se référant aux données de l’OMS, il a indiqué que le nouveau variant se propage à une très grande vitesse ayant dépassé le cadence avec laquelle le variant Delta se propageait, appelant les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques et qui ont contracté, durant les derniers mois, le variant Delta, à renforcer la prévention chez elles, vu que leur système immunitaire est encore fragile.
Estimant, d’autre part, que tous les pays du monde se préparent à faire face à une nouvelle vague de ce nouveau variant, en plus de la 5e vague que connaissent plusieurs États qui ont recouru, ces derniers temps à la prise de mesures urgentes consistant, entre autres, à la fermeture des frontières. Derrar a affirmé que les pays qui ont connu une large propagation du nouveau variant, sont les pays qui enregistrent un taux relativement faible en matière de vaccination de leur population. Le même expert a dissuadé les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques de voyager et de la nécessité de réduire leur déplacement avec davantage de vigilance, dans l’attente des résultats des recherches scientifiques et cliniques sur ce nouveau variant. Il est bon de rappeler, à ce propos, que le Pr Kamel Sanhadji, président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, avait fait savoir, mercredi dernier, que l’Algérie n’a enregistré, pour le moment, aucun cas du nouveau variant Omicron, mais cet expert n’a toutefois pas caché son inquiétude face à la menace de l’apparition, dans les prochains jours, de ce variant en même temps que la quatrième vague. Pour pouvoir obtenir l’immunité collective et faire face à ce nouveau variant, Sanhadji a relevé qu’il y a nécessité de vacciner 36 millions d’Algériens.
Ania Nch

Article précédentRETOUR À LA RETRAITE PROPORTIONNELLE ET SANS CONDITION D’ÂGE : Le niet du gouvernement
Article suivant8E SÉMINAIRE DE HAUT NIVEAU SUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ EN AFRIQUE : Lamamra appelle l’Afrique à parler à l’unisson