L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a convoqué le directeur d’ « El Hayat TV », suite aux plaintes formulées par la Secrétaire générale (SG) du Parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune, et la famille Faïzi contre des programmes diffusés par la chaîne, exigeant du responsable de faire preuve « de sérieux et de respect des règles professionnelles ». « La SG du PT a fait parvenir à l’ARAV une plainte contre la chaîne privée +El Hayat TV+, considérant les accusations dangereuses, l’attaque, l’offense et l’humiliation contenues dans les programmes +Crisis+ et +Politique+ comme une transgression aux lois et à la déontologie, car ne relevant pas du débat politique et de l’expression d’opinion », a écrit l’ARAV lundi dans un communiqué. « Une autre plainte est également parvenue à l’ARAV de la part de la famille +Faïzi+ contre la même chaîne qui a évoqué, à travers le programme +Cheni cheni chow+ les logements AADL de la cité Faïzi à l’est d’Alger, en soulignant le ton ironique et le sarcasme du présentateur qui a évoqué le patronyme +Faïzi+ attribué à cette cité, une famille qui a offert au pays de nombreux martyrs », a ajouté le communiqué. L’ARAV a ainsi convoqué le directeur d’« El Hayet TV » pour lui demander des explications concernant ces deux sujets », lequel « a reconnu que l’animateur de l’émission +Crisis+ avait véritablement commis des dépassements à l’encontre de la SG du PT à laquelle il présente personnellement ses plates excuses ». Le responsable de la chaîne privée a également adressé un avertissement au présentateur de l’émission, exigeant que ce type de dérapages ne se reproduise plus, et affirmant que la SG du PT possède le droit de répondre et d’exprimer son avis en toute liberté conformément aux règles de la République ». Concernant la plainte de la famille +Faïzi+, l’ARAV a précisé que « le directeur de la chaîne s’était excusé au nom du programme et en son nom auprès de cette famille, et avait réaffirmé qu’il s’agissait d’un simple incident non intentionnel et une erreur purement professionnelle ». L’ARAV a, par ailleurs, fait rappeler au responsable de la chaîne « l’impératif de faire preuve de sérieux et de respect des règles déontologiques et professionnelles », attirant par la même « l’attention des chaînes audiovisuelles sur l’obligation d’éviter toute offense et de faire montre d’objectivité et de professionnalisme », a conclu le communiqué.
Le conflit Google-presse éclate au grand jour
Après la presse généraliste française, le syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) a annoncé lundi avoir à son tour saisi l’Autorité de la concurrence, dans le cadre du bras de fer avec Google sur l’application du « droit voisin ». « À l’issue du délai de 3 mois prévu par l’Autorité de la concurrence pour que se tiennent des négociations de bonne foi avec Google sur la mise en oeuvre effective du droit voisin des éditeurs, le SEPM a été contraint de déposer une nouvelle plainte auprès de l’Autorité », a précisé l’organisation professionnelle dans un communiqué. Le SEPM reproche à Google de n’avoir pas respecté les injonctions prononcées en avril par l’autorité, qui enjoignait à l’entreprise de négocier « de bonne foi » sur la mise en oeuvre du droit voisin. Celui-ci prévoit une rémunération de la presse pour les contenus (photos et vidéos notamment) utilisés par le moteur de recherche et les autres plateformes en ligne. « Le SEPM regrette que Google poursuive sa bataille acharnée débutée avec la directive européenne » qui a instauré le droit voisin, « contre le principe » même de ce droit, ajoute le SEPM, qui se dit toujours « déterminé et résolu à faire valoir le droit des éditeurs à obtenir une juste rémunération pour l’utilisation des contenus de presse ». L’Alliance de la presse d’information générale (Apig), qui représente la presse quotidienne nationale et régionale, avait déjà saisi pour les mêmes motifs l’Autorité de la concurrence, estimant que Google n’avait pas respecté son obligation de négocier. Des discussions ont effectivement eu lieu entre Google et différents éditeurs de presse, mais elle se sont terminées par un « échec » pour ce qui concerne l’Apig, avait indiqué mardi Marc Feuillée, directeur général du Figaro.
Tout sur le nouveau chef du bureau d’Al Jazeera en Algérie
Depuis l’annonce de l’ouverture du bureau d’Al Jazeera à Alger, la question qui se posait était: qui tiendra la direction de cette antenne médiatique de cette chaîne arabe très sensible à Alger. Il s’agit de de Réda Berrouiguet, âgé de 50 ans. Journaliste à Al Jazeera depuis juillet 2011, il était également producteur de première catégorie, chargé des grandes émissions de débat à Doha à la télévision qatarie. Ce diplômé en économie de l’Université d’Oran qui a commencé sa carrière dans une direction à Ain Temouchent a grimpé tous les échelons pour arriver à ce poste très prisé. Il a commencé à travailler dans les pays du Golfe dès 1999, au centre des études économiques de Rossar à Charika aux Emirats arabes unis. Il a ensuite travaillé à Abou Dhabi de 2003 à 2011 au prestigieux Centre d’information du Cheikh Soltane Ben Zaid Al Nihiane en tant qu’analyste économique, avant d’être recruté par la chaîne Al Jazeera en 2011 pour ses compétences dans l’analyse économique. Pour se perfectionner sur le plan journalistique, Réda Berrouiguet a suivi et réussi avec brio tous les stages de formation d’Al Jazeera de 2012 à 2017.
Trump prône l’arrêt de Nord Stream
Alors que les États-Unis s’opposaient déjà farouchement au projet Nord Stream 2 dans l’espoir de vendre leur propre gaz à l’Europe, ils se saisissent aujourd’hui de l’affaire Navalny pour porter un nouveau coup au gazoduc. Donald Trump a déclaré qu’il soutiendrait l’arrêt du projet Nord Stream 2 à la suite de l’affaire Navalny. «Bien sûr. J’ai été le premier à émettre l’idée», a-t-il répondu aux journalistes qui l’ont interrogé sur la question. Le 5 septembre, le Président avait pourtant indiqué qu’il ne possédait aucune preuve de l’implication de la Russie dans «l’empoisonnement» de l’opposant russe Alexeï Navalny, mais qu’il serait «très en colère» en cas de confirmation. Il a ajouté qu’il n’avait pas de raison de douter des conclusions faites par des experts allemands sur ce cas mais que les États-Unis ne les avaient pas encore vues. Les discussions sur l’avenir de Nord Stream 2 ont été relancées après que Berlin eut affirmé, citant des médecins militaires, qu’Alexeï Navalny avait été «empoisonné» par une substance du groupe d’agents chimiques dont fait partie le Novitchok.
Plusieurs politiciens allemands ont exigé d’arrêter la construction de la conduite, mais la chancelière allemande, Angela Merkel, a statué que ces deux questions devaient être examinées séparément.
Le chargé des affaires étrangères du parti Die Linke, Gregor Gysi, a affirmé pour sa part que l’affaire de l’empoisonnement pourrait avoir derrière elle les opposants à la construction de Nord Stream 2. Les États-Unis souhaitent vendre leur propre gaz à l’Europe et s’opposent farouchement à la mise en place du gazoduc. Washington a frappé le projet de sanctions dès 2019, obligeant les entreprises participant à la construction à cesser leurs activités.
Les Américains se méfient du futur vaccin anti-covid-19
Les résultats d’un nouveau sondage de CBS News montrent que la plupart des électeurs américains étaient sceptiques quant à un éventuel vaccin contre le COVID-19, et hésiteraient à se faire vacciner une fois ce vaccin disponible. Selon les résultats publiés dimanche, seuls 21% des électeurs affirment qu’ils se feraient vacciner immédiatement si un vaccin devenait disponible gratuitement, contre 32% fin juillet. Environ 58% des électeurs envisageraient de se faire vacciner, mais attendraient d’abord de voir les effets du vaccin sur les autres avant de franchir le pas, contre 51% fin juillet. Environ 21% des électeurs déclarent qu’ils ne se feraient jamais vacciner, contre 17% fin juillet. Les deux tiers des électeurs environ pensent que si un vaccin était annoncé cette année, ils songeraient davantage à un processus bâclé et manquant de tests qu’à une percée scientifique rapide. Dans une lettre adressée le 27 août aux gouverneurs et aux départements de la Santé, le directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des Etats-Unis Robert Redfield a demandé aux Etats d’être prêts à distribuer un éventuel vaccin contre le coronavirus d’ici le 1er novembre.
Mis aux poings
« Un départ de Messi n’aurait pas affecté les revenus de la Liga issus des droits de diffusion. « Je ne pense pas, car nous avons déjà vendu 90% des droits pour les quatre prochaines saisons », Javier Tebas, président de la Ligue espagnole de football.
Tout est question d’argent, cet incontournable nerf de la guerre, en effet.
« Loin des surenchères avancées ça et là, le véritable coût global des affectations allouées à la construction de ce monument religieux, civilisationnel et politique (la grande mosquée d’Alger. NDLR) est de 898 millions d’euros et non 3 milliards », comme colporté », Aïmene Benabderrahmane, ministre des Finances.
Cette somme faramineuse donne quand même le tournis dans un pays qui manque pratiquement de tout !