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L’Algérie gravement fragile face aux précipitations pluvieuses : Le coût des dégâts dûs aux intempéries, pointe à 25 milliards de dinars

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Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a révélé que les dégâts estimés des intempéries avoisinent les 25 milliards DA. Cela révèle que les villes et autres agglomérations sont fragilisées au point où des précipitations pluvieuses peuvent déboucher sur des catastrophes.
Cette évaluation, entreprise par les soins du département de Bedoui, illustre que ces pertes ont été subies par 25 wilayas. Cela donne pour chaque ville des dégâts de 1,041 milliards de dinars suite aux pluies diluviennes qui s’abattent régulièrement partout.
Selon le président du Collège national des architectes, Abdelhamid Boudaoud, « le pays est étoffé par un arsenal juridique parfait en matière de prévention des catastrophes, malheureusement des lacunes et des imperfections sont enregistrées ».
L’expert architecte considère que « la question du béton qui ronge les terres agricoles et les constructions anarchiques est posée sans trouver de réponses ». Il impute la responsabilité à l’administration et aux collectivités locales. « La mission de suivi et de contrôle des travaux de réalisation est malheureusement négligée». C’est dire que l’argument qui consiste à coller la responsabilité aux aléas climatiques n’est pas convaincant. Pour les experts de la délégation aux risques majeurs, organe sous tutelle du ministère de l’Intérieur, « il y a l’existence de peu de moyens pour organiser la prévention ».
Cet organisme, qui vient d’être créé récemment par le ministère de l’Intérieur, souhaite rompre avec les considérations théoriques et veut s’attaquer, avec une approche pratique, aux risques pesants des inondations. En d’autres termes, il recommande de remédier aux « lacunes de gestion des collectivités locales en proposant un système d’alerte permanent actionné lors des grandes intempéries ». Abdelhamid Boudaoud plaide pour sa part «à la participation effective des experts dans les commissions d’enquête au niveau des APC et de rendre public ces résultats ».
I. M. Amine

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