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L’ALGÉRIE A ENTREPRIS DE GRANDES MANŒUVRES AU PROFIT DE SON INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE : Un secteur en pleine effervescence

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Plusieurs facteurs ont contribué à l’essor de l’industrie pharmaceutique en Algérie, notamment la politique de développement sectoriel entreprise par le président Tebboune, laquelle a permis une croissance sans précédent du tissu industriel national, avec la mise en service de nouvelles unités de production.

Dans le cadre de cette nouvelle stratégie économique adoptée par l’Algérie, les autorités ont pris en compte le secteur pharmaceutique, et lui ont accordé une énorme importance, ce qui marquera sans nul doute un nouveau tournant dans les années à venir. En termes de chiffres, le secteur pharmaceutique a coûté dans un passé récent pas moins de 2,5 milliards de dollars en raison du manque de production nationale pour répondre à la demande locale. Dès lors ajouté que les autorités ont procédé à un diagnostic complet de la situation, afin d’identifier les enjeux et les défis auxquels est confronté le secteur, et a prévu une stratégie pour atteindre ce que l’on appelle la sécurité sanitaire. Une renaissance du secteur, en vue aussi de réduire la facture d’importation des médicaments, couvrir la demande locale et s’orienter vers l’exportation. Dans le même ordre, l’Algérie a noué des partenariats avec des négociants étrangers disposant de la technologie nécessaire pour développer les industries pharmaceutiques en Algérie.

Ali Aoun aux avant-postes
En tête des initiatives adoptées pour insuffler une nouvelle dynamique au secteur, les rencontres officielles qu’a entreprises le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique Ali Aoun avec bon nombre d’homologues étrangers. Citons à titre de rappel, celle avec  l’ambassadeur du Qatar en Algérie, Abdulaziz Ali Naama, le 5 janvier dernier, suivie de celle avec l’ambassadeur de France à Alger, François Gouyette, 17 janvier du même mois. Le mois suivant, ce fût au tour des ambassadeurs du Royaume Uni, Sharon Anne Wardle, de la Suède, M. Björn Häggmark, et de la Tunisie, Romdhane El Fayedh. Au mois de mars, ce fût avec l’Ambassadrice des USA à Alger, Elizabeth Moore Aubin, alors qu’il y a de cela quelques jours, Aoune a reçu au siège du ministère la ministre de la Santé de l’Argentine, Dr Carla Visotti, ainsi que la secrétaire d’Etat du même pays, chargée des affaires économiques, Mme Cecilia Todesca Boco, il y a de cela quelques jours. Autant de rencontres qui ont permis à la partie algérienne de passer en revue l’état de la coopération ainsi que les perspectives de son renforcement dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.

Cap sur l’Afrique
Au niveau régional et en Afrique, l’Algérie tente également de déployer ses ressources pharmaceutiques,  dans le cadre de la mise en œuvre et le soutien d’un plan intégré de développement de l’industrie pharmaceutique, à travers la création de pôles industriels régionaux spécialisés, et le développement conjoint de médicaments entre producteurs de différents pays africains. En somme, une nouvelle approche basée sur l’intégration économique continentale, en vue d’assurer une souveraineté sanitaire et pharmaceutique, au profit de tous les pays du continent. Et la 22e édition du forum pharmaceutique international (FPI), tenue récemment à Dakar, au Sénégal, illustre parfaitement ces ambitions partagées, qui selon le ministre Ali Aoun, ont pour objectif de « créer des partenariats exceptionnels et  fructueux basés essentiellement sur la coopération technique et économique, globaux et ouverts sur le continent africain, à travers lequel elle tend à créer l’investissement, à développer les capacités de production et à préserver les postes d’emploi ». Représentant de l’Algérie à Dakar, Aoun a appelé à « l’adoption d’une approche consensuelle et continentale entre les différents pays africains permettant de développer l’industrie pharmaceutique dans le continent, couvrir les besoins des marchés pharmaceutiques africains, et consolider la non dépendance  aux grandes boîtes  pharmaceutiques du monde occidental. Cela, à travers l’adoption de plusieurs démarches, à l’instar de la création de pôles industriels régionaux spécialisés en fonction de la gamme des produits en vue d’améliorer l’exploitation du tissu industriel africain ». Pour sa part, le président du Sénégal, Macky Sall a affirmé « la nécessité de développer des projets communs entre les entreprises pharmaceutiques du continent », estimant que « la production pharmaceutique de l’Algérie est en progrès et en développement », appelant les entreprises algériennes à « établir des partenariats avec leurs partenaires sénégalaises et les pays de l’Afrique subsaharienne ».
Hamid Si Ahmed

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