Les sélections algériennes de lutte (messieurs et dames) prendront part aux Jeux méditerranéens-2022 d’Oran (25 juin-6 juillet) avec l’objectif de « faire mieux » par rapport à la précédente édition organisée à Tarragone en Espagne, a indiqué le Directeur des équipes nationales (DEN) Rezki Aït-Hocine.
« Nous avons convoqué les cadres de la sélection algérienne en luttes libre et gréco-romaine ayant confirmé leur statut lors des différents stages effectués tout au long de l’année, notamment lors des derniers championnats d’Afrique à El Jadida (Maroc). Ce sont des athlètes qui possèdent une grande expérience au vu de leur palmarès réalisé à travers les différentes compétitions africaines et mondiales, à l’instar de Sid Azara Bachir, médaillé d’argent à Tarragone et Abdelkrim Fergat, médaillé de bronze mondial », a déclaré Aït-Hocine à l’APS.
Le Directeur des équipes nationales (DEN) a prédit un niveau de compétition « très relevé » lors des Jeux méditerranéens d’Oran, « mais la sélection algérienne a une réputation à défendre par rapport aux résultats enregistrés lors de l’édition 2018 à Tarragone (Espagne) où nous avons remporté deux médailles d’argent grâce à Sid Azara Bachir et Adem Boudjemline en lutte gréco-romaine. ».
« La concurrence sera très rude lors du rendez-vous méditerranéen d’Oran avec la présence de lutteurs représentant des pays ayant une expérience non-négligeable dans ce genre de compétitions, à l’image de la Grèce, de la Tunisie, du Maroc et de la Turquie, sans oublier l’Egypte », a-t-il précisé.
La sélection algérienne qui sera présente avec 17 athlètes (5 en lutte gréco-romaine, 6 en lutte libre et six en lutte féminine), a pris part à plusieurs stages et tournois internationaux, notamment à Sofia (Bulgarie), Budapest (Hongrie) et en Croatie. « Nous avons bénéficié d’une préparation satisfaisante quoique perturbée un peu, à cause de la pandémie de Covid-19. Nous avons effectué plusieurs stages à Alger et à l’étranger, ce qui est important pour bien entamer ce genre de compétitions. Les derniers championnats d’Afrique nous ont permis d’évaluer le niveau de nos athlètes qui vont représenter l’Algérie à ce rendez-vous méditerranéen », a-t-il ajouté. S’agissant des chances algériennes lors des JM-2022, le DEN a indiqué qu' »au vu de la préparation effectuée ainsi que de l’expérience des lutteurs, notamment ceux de la lutte gréco-romaine, je peux dire que nos chances de médailles sont réelles, même si le niveau de la compétition sera très relevé. ».
« Nous allons faire de notre mieux pour arracher des médailles et nous tenterons de mettre à contribution la détermination de nos lutteurs pour représenter dignement les couleurs nationales. Je déplore l’absence d’Adem Boudjemline en lutte gréco-romaine (97kg) suite à l’annulation de la compétition dans cette catégorie en raison de l’insuffisance d’athlètes engagés. Donc, c’est une chance réelle de médaille qui s’envole pour l’Algérie », a-t-il conclu. Lors des JM-2018 à Tarragone (Espagne), la lutte algérienne avait remporté deux médailles d’argent historiques, grâce à Sid Azara Bachir (87 kg) et Adem Boudjemline (97 kg) en lutte gréco-romaine.
Liste des lutteurs engagés :
(Gréco-romaine-Messieurs) : Abdelkrim Fergat (60 kg/GR), Abdeldjebbar Djebbari (63 kg/GR), Abdelkrim Ouakali (77 kg/GR), Sid Azara Bachir (87 kg/GR) et Hichem Kouchit (130 kg/GR).
(Lutte libre- Messieurs) : Salahedine Kateb (57 kg), Abdelhak Kherbache (65kg), Ikal Abdelkader (74 kg), Benferdjallah Fateh (86 kg), Fardj Mohamed (97 Kg) et Kelil Mohamed-Bilel (125 kg).
Dames: Doudou Ibtissm, Houfaf Rayane, Soudani Mestoura, Lamia Chemlal, Houria Boukrif, Boughezal Hadil.