Par Hafidh A. Settar
Il y a quelques jours seulement, et alors que le spectre de la sécheresse planait sadiquement sur nos têtes surchauffées pour la saison, le ton, partout, était à la supplique du ciel pour quelques ondées bienfaitrices.
Le fellah avait peur pour sa récolte; le citoyen lambda pour un retour cauchemardesque au compte-gouttes de l’eau et les plus nantis pour le niveau de leur piscine domestique. Cela même si tout un chacun tempêtait en été contre les affres de la chaleur et des sueurs pestilentielles.
Mais voilà que le Ciel, comme touché par l’angoisse des êtres, déverse neiges et averses.
ça a suffi pour déclencher leur grogne atavique et séculaire, devant le moindre aléa.
Jamais content, l’homme de chez nous, jamais. Un peu comme l’opposition qui aurait volontiers applaudi une sécheresse aiguë …à mettre sur le compte de Boutef !
H. A. S.