Il s’impatiente pour avoir une chance chez les Verts : Sofiane Hanni croit en sa bonne étoile

Sofiane Hanni, milieu de terrain offensif de 24 ans, est parmi certains noms qui sont pressentis pour renforcer les rangs de la sélection algérienne dans un avenir très proche. Certes, il n’a pas été retenu dans la liste élargie des 37 joueurs en vue du tournoi de Doha, programmé pour fin mars, mais le staff technique national garde toujours un œil attentif sur lui. L’entraîneur adjoint, Yazid Mansouri, l’avait lui-même d’ailleurs révélé il y a quelques jours, non sans encenser le jeune joueur formé à Nantes et qui évolue depuis l’intersaison au FC Malines, un club pensionnaire de la première division belge.En tout cas, Hanni piaffe d’impatience pour arvir une chance en sélection afin de montrer ce dont il est capable. Mieux, il révèle dans un entretien à France Football qu’il avait opté pour le championnat belge pour justement attirer le regard du sélectionneur national.«La sélection algérienne, c’est quelque chose qui est dans un coin de ma tête. C’est aussi pour ça que je suis venu en Belgique car j’ai plus de visibilité. Je veux gagner une place en équipe d’Algérie. Quand j’ai vu que c’était Christian Gourcuff qui avait été nommé, j’étais assez content. C’est quelqu’un qui me connaît, qui m’a déjà vu jouer. Il y a eu des bruits récemment comme quoi il serait venu, lui ou l’un de ses adjoints, me voir lors du derby face à Lierse, match durant lequel j’avais marqué. Donc maintenant, ils me connaissent et c’est déjà bien. C’est la première étape. Le travail paie. Je ne suis toujours pas sélectionné, donc il faut pas s’enflammer. J’ai à cœur de faire partie de cette sélection.», a-t-il dit. En fait, et comme l’a souligné Hanni lui-même, Gourcuff est une vielle connaissance pour l’ancien nantais. Les deux hommes se sont rencontrés à Lorient lorsque l’actuel driver national coachait le club breton. À l’époque, Hanni s’était présenté pour faire des essais dans l’espoir d’être retenu. Il s’en souvient : «Au moment où j’avais quitté Nantes en 2012, on me voulait au PSG. Ils m’avaient déjà vu jouer. Ils m’ont proposé un contrat d’un an pour aider la réserve lors de ma dernière année à Nantes. Ça ne m’a pas trop intéressé. Le niveau de la CFA, je l’avais sans forcer. Après, il y a eu Lorient. J’avais fait trois jours d’essai là-bas avec le coach (Christian) Gourcuff. Ça s’était très bien passé. Je m’étais très bien entendu avec les joueurs et certains d’entre eux m’avaient dit : «À l’année prochaine». J’avais eu des bons retours du coach. Il voyait dans mon jeu que j’avais été formé à Nantes. Après, je ne sais pas pourquoi ça ne s’est pas fait. Je ne l’ai jamais su. Y’avait pas beaucoup d’offres en fait même si beaucoup d’agents m’appelaient. Il n’y a eu que Vannes. Il y avait beaucoup d’intérêts mais pas d’offres, donc j’ai préféré ne pas prendre de risque et j’ai signé assez tôt en Turquie».
Hakim S.