Le Makhzen et le palais royal ont fait du Maroc une serpillière qu’use à satiété Israël. Ils ont fait du pays un sous-traitant, prêt à remplir les sales besognes pour l’entité sioniste. Pourtant, les responsables marocains auraient dû, avant de livrer leur pays aux sionistes, prendre en considération les pertes subies par tous ceux qui se sont soumis à l’ordre israélien.
Et les exemples sont courants notamment parmi les monarchies du Golfe ou encore l’Égypte, dont la souveraineté sur les territoires du Sinaï reste limitée, conformément aux dispositions des accords de Camp David, et qui risque de vivre une grande crise de l’eau en raison de la construction par l’Éthiopie d’un barrage pour retenir l’eau à la source du Nil et dont le suivi des travaux est assuré par une bureau d’études israélien. Et ces derniers jours, l’opinion publique internationale assiste à un glissement dangereux pour la souveraineté du pays, dans la servilité pour défendre les intérêts de l’entité sioniste par les responsables marocains. C’est la voix du maître qui est écoutée et répercutée par le ministre des affaires étrangères du palais royal et ses subordonnés. La dernière trouvaille du Makhzen est l’attaque, gratuite, contre l’Iran, la Syrie et tous ceux qui rejettent la normalisation avec l’État sioniste et ségrégationniste. Le Maroc s’est glissé dans la peau du servile qui verse dans la danse du ventre pour plaire à ses maîtres. Rabat, qui a été pris la main dans le sac dans l’affaire du logiciel espion « Pegasus» et qui doit rendre des comptes à certaines capitales européennes où l’enquête sur l’affaire se poursuit toujours, n’a pas trouvé mieux que d’enfourcher les thèses israéliennes présentant l’Iran, la Syrie et l’Algérie comme l’axe du diable qui refuse de se soumettre à son ordre. Récemment Bourita pour plaire à ses nouveaux mentors s’en est pris à Téhéran qu’il a accusé d’ingérence dans les affaires des pays du Golfe, menaçant leur stabilité. Rien que ça, le Maroc qui est en train de réprimer toute manifestation contre la normalisation, qui est en train de mener une guerre de colonisation contre le peuple sahraoui et qui est en train de battre le rappel de ses soutiens pour accorder à Israël le siège d’observateur au niveau de l’Union africaine, donne l’impression de s’émouvoir et de craindre pour la stabilité des monarchies du Golfe. Un discours éculé et rabâché à satiété par Israël et ses soutiens et qui ne trouve plus d’oreille attentive sur la scène internationale. Cette attaque contre l’Iran, fomentée par Bourita n’est pas passée inaperçue puisqu’un diplomate iranien Khatibzadeh, qui n’a pas manqué d’inviter le Maroc à cesser les ingérences dans les affaires intérieures de certains pays et qui sont à l’origine de nombreuses tensions. « Que le Maroc cesse ses accusations car leurs problèmes viennent justement dans l’entêtement de certains de leurs responsables à normaliser leurs relations avec Israël », a-t-il indiqué, avant de condamner la normalisation des relations diplomatiques du Maroc avec Israël précisant que les pays engagés dans ce processus seront les premières victimes de l’État hébreu qui est d’essence, colonisateur, occupant et ségrégationniste». Dans le même sillage, le ministre de l’intérieur libanais a annoncé la découverte de 17 réseaux d’espionnage israéliens qui ont des ramifications régionales et locales. C’est dire que le Maroc qui s’est allié avec l’entité israélienne est en train de soumettre son peuple à l’ordre de l’axe du diable représenté par Tel Aviv et ses soutiens et de jouer avec les intérêts d’Israël menacés et à l’entremetteuse prête à tout pour faire reluire l’image de son protecteur. La pratique du baise-main, installée par la famille royale comme signe de soumission semble être devenue la caractéristique de tous les responsables marocains, de tous bords, prêts à faire courbette pour se mettre au service du puissant du moment.
Slimane B.
