Les choses s’accélèrent pour le projet de révision de la Constitution initié par le président de la République, qui, après avoir fixé la date du référendum pour le 1er novembre prochain, se penchera, aujourd’hui en Conseil des ministres, sur l’examen et l’approbation de la deuxième mouture du texte. ainsi, annonce hier un communiqué des services de communication du Palais d’El Mouradia, « Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune présidera, aujourd’hui, le 6 septembre 2020, la réunion périodique du Conseil des ministres ». À l’ordre du jour de cette réunion périodique, précise la même source, « l’examen et l’approbation du projet de révision constitutionnelle avant sa présentation devant le Parlement ». Si depuis l’annonce de la tenue du référendum populaire sur la révision constitutionnelle, l’attention de l’opinion publique était focalisée sur aussi bien ce rendez-vous en lui-même que sa portée symbolique pour la date phare du déclenchement de la Révolution de 54, il n’en demeure pas moins que la session du Parlement national, ouverte il y a une semaine, a donné du grain à moudre aux présidents comme aux élus siégeant dans les deux chambres pour mettre sur le tapis le projet. Au-delà de saluer la date du 1er novembre fixée à la tenue du référendum, les deux présidents de l’APN et du Conseil de la nation ont annoncé à l’unisson la disposition des deux institutions à « débattre » le texte et à « l’approuver » si le Président viendrait à le soumettre, avant le vote populaire, aux députés et sénateurs. D’ailleurs, et à l’occasion, la question est revenue avec insistance à, autrement si le chef de l’État aurait jugé « impératif » de faire passer d’abord le projet de Constitution par le Parlement, ou bien le texte serait soumis directement par voie référendaire. La question est désormais tranchée. Le communiqué de la présidence de la République le dit texto : Le Conseil des ministres d’aujourd’hui aura à examiner et approuver le texte « avant sa présentation devant le Parlement ».
F. Guellil