Les révélations comme les aveux sortis des entrailles de l’ancien militaire en fuite, Mohamed Benhalima, et portés à charge contre Rachad, ont eu le mérite de lever le voile sur ce qui se mijote secrètement contre l’Etat algérien et ses institutions. Bien que le gourou de cette organisation terroriste, Mohamed Larbi-Zitout, tout comme ces autres « cyber-activistes », a fait de ses diatribes exaltées contre l’Algérie et son Armée un secret de polichinelle, Benhalima confirme les projets diaboliques de ce mouvement issu des décombres du FIS dissout. Zitout, en charge son « acolyte », désormais entre les mains de la justice, de s’attaquer à tout ce qui se rapporte à l’ANP, porte au fond de lui, le fantasme de « détruire » l’institution militaire dans « ses fondements », pour reprendre le témoignage vidéos enregistré et diffusé par les services de la DGSN. En s’adonnant à des activités subversives contre son pays depuis l’Espagne où il été en fuite depuis septembre 2019, dans le feu du Hirak, Benhalima ne savait peut-être pas qu’il sert une organisation terroriste, dont les tenants et les aboutissants, veulent se venger contre l’Etat qui a refusé d’abdiquer devant l’hydre terroriste des années 90. Aujourd’hui, faut-il rappeler l’Algérie a tenu debout grâce, en plus de la résistance populaire, à l’Armée nationale populaire qui a barré la route à l’intégrisme et son complot visant à détruire la Nation dans ses fondements patriotique, démocratique et social. Mais plus de 20 ans après l’avortement du complot du FIS, ses têtes pensantes, comme Mourad Dhina et son codirigeant Zitout se sont recyclées dans le « cyber-terrorisme » pour assouvir leurs vieux fantasmes. Benhalima tout comme Mohamed Abdellah, en sus de tous les partisans recrutés dans la foulée des marches populaires du Hirak, au sein de Rachad, n’a rien à envier aux méthodes du FIS. C’est dire que la jeunesse algérienne, à travers les aveux de Benhalima, doit interpeller sa conscience face aux complots qui se trament contre leur pays.
Farid G.
