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Formation professionnelle : TIC, agriculture, industrie et tourisme comme secteurs prioritaires

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Mohamed Mébarki, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, a été hier, l’invité de la rédaction de la chaîne 3. Il a déclaré que son ministère entretient des liens permanents avec les entreprises pour définir avec elles les formations spécifiques à développer afin de répondre au plus près à leurs besoins en personnels qualifiés. Parmi les filières pour lesquelles le secteur de la formation professionnelle offre ses services, le ministre cite celles de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme, des domaines prioritaires retenus par le gouvernement au titre de sa nouvelle politique économique. Selon le ministre, l’adaptation de la formation aux besoins de l’économie est une stratégie au niveau du secteur de la formation et c’est aussi la politique du gouvernement bien inscrite dans son plan d’action et adoptée par le Parlement. Le ministre a affirmé qu’il faut que les spécialités dispensées soient adaptées aux besoins du développement socio-économique. Le ministère de la Formation travaille avec tous les acteurs du secteur économique. Le secteur détient avec les grandes entreprises au niveau national et qui a pour mission de définir les formations à développer, définir les grandes lignes en besoins de spécialités et autres activités à développer. Le secteur travaille aussi en étroite collaboration avec les différents ministères. Aussi avoir des conventions permettant de définir les besoins, des volumes et des chiffres à développer et qui permettent au secteur de situer un peu les bassins d’emploi en fonction de chaque spécialité. Ils interviennent aussi au niveau de la définition des programmes et des contenus. Cette mission est développée à travers les conventions de partenariat. En septembre 2014, quinze (15) conventions ont été signées avec les différents ministères pour développer les différentes filières d’activités. Concernant les secteurs privilégiés, le ministre a déclaré que la préoccupation du secteur est de développer à chaque fois des formations et des spécialités qui seront utiles pour le développement économique. Les formations développées doivent être en symbiose avec le développement des nouvelles technologies. Suite à la chute du prix de pétrole, il a été décidé récemment que les domaines auront plus d’importance dans la politique entreprise par le gouvernement. Parmi les filières pour lesquelles le secteur de la formation professionnelle offre ses services, le ministre cite celles de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme, des domaines prioritaires retenus par le gouvernement au titre de sa nouvelle politique économique. Dans ce sens, un effort particulier est fait pour développer ces domaines et répondre à leurs besoins en ressources humaines qualifiées à savoir cadres, cadres moyens, techniciens et techniciens supérieurs. Il a été question de l’absence de mains-d’œuvre qualifiée. L’intervenant indique que quelque 240 000 diplômés, toutes spécialités confondues, sortent, annuellement, des centres de formation, ajoutant que plus de 75 000 stagiaires suivent, actuellement des stages pour être versés dans le secteur du bâtiment et 20 000 autres dans celui des travaux publics. Il relève, cependant, que ce n’est pas tous les élèves formés dans les centres qui acceptent finalement à s’intégrer dans ces domaines d’activité, dont celui de l’agriculture, en particulier, en raison, explique-t-il, des conditions de travail pénibles qu’ils proposent. Sur les 700.000 élèves qui se sont inscrits dans les divers centres de formation au début de l’année 2016, seuls 4% parmi eux, indique le ministre, ont choisi la filière agriculture. D’autre part, 100 000 se sont inscrits sur les listes de l’ANEM. Parmi eux, il y à peine 30 000 qui ont eu des difficultés à trouver un travail au bout de 6 mois. Mébarki relève, cependant, que ce n’est pas tous les élèves formés dans les centres qui acceptent finalement à s’intégrer dans ces domaines d’activité, dont celui de l’agriculture, en particulier, en raison, explique-t-il, des conditions de travail pénibles qu’ils proposent. Faisant mention de la création récente de centres de formation d’excellence, l’invité précise qu’il s’agit d’établissements créés en collaboration avec des entreprises leaders dans leurs domaines d’activité à l’exemple de l’énergie et de l’électricité, avec l’entreprise Schneider, des technologies du numérique avec Algérie Télécom ou bien encore des activités agroalimentaires avec le ministère de l’Agriculture. Mébarki signale, d’autre part, que son ministère s’est attaché, depuis quelque temps déjà, à développer un système de télé-centres mobiles de formation, dans les Hauts-Plateaux, formant des stagiaires dans les domaines du numérique, de l’informatique et d’autres filières. Par conséquent, le secteur forme actuellement la ressource humaine qualifiée pour le secteur du développement économique.

Lazreg Aounallah

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