Des manifestations de Palestiniens résidant à El-Qods occupée se poursuivent, pour faire face à la politique de démolition et de spoliation des maisons des familles palestiniennes , par les autorités de l’entité sioniste appuyé par les colons sionistes, comme ce fut le cas, il y a plus de 74 ans, lors de l’occupation de l’entité sioniste en 1948 de la Palestine. Alors que les Palestiniens, des territoires occupés de 1948, et d’El-Qods occupés ainsi que de la Cisjordanie continuent de faire face aux violences et pratiques d’apartheid du système colonial israélien, les réactions de condamnations de l’entité sioniste du pays se multiplient. Au même moment, sur la scène arabe, des acteurs et responsables officiels, représentant le courant de la normalisation avec Israël quand ils n’accourent pas à Tel-Aviv et accueillent en grande pompe les responsables israéliens, offrant à la consommation médiatique leurs déclarations de soutien au peuple palestinien. La ville occupée d’El-Qods qui ne passe pas un jour, sans qu’elle soit le théâtre de violences de la part des services de sécurité de l’entité sioniste contre les Palestiniens, les internautes marocains s’interrogent avec un brin d’ironie, où est le président du comité El-Qods ? Que fait-il ? en référence au roi Mohamed VI, qui a hérité du titre de président du comité El-Qods de son père Hassan II, qui a créé en 1975 cette instance, dont le siège est à Rabat, pour dénoncer , faut-il le rappeler « la volonté d’Israël d’occuper, de judaïser et d’altérer les monuments de civilisation musulmans et chrétiens de la ville d’El-Qods, partie intégrante des territoires palestiniens occupés et capitale de l’État palestinien » mais que Hassan II et après lui son fils, Moahamed VI n’ont fait qu’un discours en faveur d’une politique visant à « préserver de bons rapports » avec Israël, officieusement jusqu’à l’annonce officielle des relations Tel-Aviv-Rabat, dans le sillage de la fièvre de la normalisation au moment du déferlement de la violence et des agressions israéliennes contre les Palestiniens. Alors que les événements dramatiques de mai dernier, à El-Qods occupée, intervenaient cinq mois après l’établissement des relations diplomatiques entre le royaume du Maroc et l’entité sioniste, et aussi au lendemain d’une rencontre du chef de la diplomatie du royaume Nacer Bourita, 5 mai 2021 avec les responsables et les représentants du lobby sioniste basé à Washington, l’American Israel public affairs Committee (Aipac), à moins d’une année après, Rabat signe des accords avec Israël, au moment où des Palestiniens sont jetés arbitrairement en prison s’ils ne tombent pas martyrs, à Ghaza, en Cisjordanie, à El-Qods ocupée ou en Palestine de 48 , par des balles assassines de l’armée de l’entité sioniste. Saisissant les tensions sur l’Ukraine et l’actualité internationale dominée par cette crise, à propos de laquelle le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapi a affirmé qu’ « Israêl se positionnerait aux côtés de son allié traditionnel, les États-Unis, si une guerre éclatait entre la Russie et l’Ukraine, malgré l’intérêt de maintenir de bons rapports avec la Russie », l’entité sioniste intensifie ses opérations d’expulsion des familles palestiniennes, de leurs maisons ancestrales, à El-Qods occupée, et en Palestine historique avant l’occupation , en 1948 ainsi qu’ en Cisjordanie avec notamment des opérations d’extension des colonies.
Les détenus dans les geôles de l’entité sioniste mènent leur Intifada
Dans la dynamique de la résistance palestinienne et l’expression de la voix du peuple palestinien pour en finir avec l’occupation de l’entité sioniste, les détenues palestiniennes dans les prisons israéliennes poursuivent leur mobilisation et leurs actions en vue de mettre en échec la politique de la détention administrative arbitraire et illégale. Les détenus palestiniens administratifs ont entamé leur action de boycott d’Israël, ceux qui sont malades à de la « prison d’Ofer » , ont commencé, hier, en effet, à boycotter les médicaments qui leur sont remis par l’Autorité pénitentiaire d’occupation israélienne. À cela s’ajoute la poursuite, pour le 53eme jour consécutif, hier, du mouvement des prisonniers administratifs pour le boycott des tribunaux d’occupation de l’entité sioniste.
Le Club des prisonniers palestiniens a fait savoir , hier, que la démarche de mobilisation des prisonniers palestiniens s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action qui incluera toutes les prisons de l’entité sioniste, en signe de protestation contre la politique de détention administrative et pour exiger la libération immédiate des détenus administratifs par l’entité sioniste. Les prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation israélienne ont procédé, récemment au verrouillage de tous leurs blocs, pour manifester leur refus des dernières mesures adoptées par l’Autorité pénitentiaire israélienne. Le mouvement national des détenus palestiniens a confirmé la poursuite de l’Intifada dans les prisons contre l’occupation. Le mouvement des détenus palestiniens intervient en réponse à la décision de l’occupation israélienne à imposer de nouvelles peines aux prisonniers palestiniens, 5 février dernier, réduisant le temps et le nombre de prisonniers autorisés à passer du temps dans la cour, en violation des accords antérieurs conclus entre les prisonniers palestiniens et les autorités de l’occupation israélienne.
Karima B.