En sa qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, a pris part, dimanche à Brasilia, à la cérémonie d’investiture du nouveau président brésilien, Lula Da Silva, durant laquelle il a rencontré plusieurs responsables africains.
« Chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le président de l’APN, M. Brahim Boughali a pris part, dimanche, le 1er janvier 2023 à Brasilia, à la cérémonie d’investiture du nouveau président brésilien, Luiz Inacio Lula Da Silva », note un communiqué de l’APN. La participation de l’Algérie à la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République du Brésil « vient confirmer la qualité des relations historiques entre les deux pays, d’autant plus que le Brésil était parmi les premiers pays à avoir ouvert une ambassade en Algérie au lendemain du recouvrement de la souveraineté nationale en 1962 ». Les deux pays « sont liés par des relations économiques dans divers domaines, et partagent des visions convergentes vis-à-vis de plusieurs questions d’ordre régional et international », lit-on dans le communiqué. À noter que les relations bilatérales «ont été considérablement renforcées à l’échelle parlementaire, notamment après l’installation du groupe d’amitié Algérie-Brésil, en mars 2022 », conclut la même source.
Dans la foulée de sa visite au pays latino-américain, Boughali a rencontré samedi passé plusieurs responsables africains. Ainsi, il s’est entretenu avec le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga à qui il a transmis les salutations de son homologue, Aïmene Benabderrahmane. Il a également félicité Maïga à l’occasion de la reprise de ses fonctions et son rétablissement, arguant que « le Mali a besoin de son expérience et de sa compétence en la conjoncture actuelle ». À cette occasion, Boughali a réaffirmé « le soutien indéfectible de l’Algérie à l’application de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger et son attachement à l’unité et l’intégrité territoriale de ce pays voisin et frère ». Maïga a pour sa part salué « les relations de confiance unissant les deux pays et peuples », habilitant l’Algérie « à assumer la médiation dans le règlement de la crise au nord du Mali ». Il s’est dit convaincu que les relations bilatérales vont se développer davantage mues par « une volonté ancrée chez l’Etat et le peuple maliens ». À cet effet, le Premier ministre malien a assuré « la poursuite du dialogue avec les parties signataires de l’accord de 2015 », affirmant que ledit accord « permettra de dépasser toutes les interprétations que certains tentent d’exploiter pour semer la zizanie entre le gouvernement et ses citoyens au nord ». Boughali a rencontré également le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Frederick Shava avec lequel il a évoqué « les moyens de développer les relations bilatérales, notamment dans les domaines d’intérêt commun ». L’entretien a permis aux deux parties de mettre en avant «l’importance de la concertation et de la coopération pour renforcer le processus de paix et de sécurité, et le développement au mieux des intérêts des peuples d’Afrique ».
S. O.