La réouverture, ce jeudi, à l’hôpital Mohamed-Boudiaf, du bloc opératoire, objet depuis d’une opération ou pour être exact de plusieurs opérations d’extension, d’aménagement, de réhabilitation et d’équipements, a donné lieu a une cérémonie où au milieu des réjouissances, l’essentiel qui était de montrer les différents objectifs fixés au fonctionnement de la nouvelle structure a été clairement et amplement souligné à travers plusieurs prises de parole justifiée par la circonstance. Concernant lesdites opérations au nombre de cinq qui ont transformé de fond en comble l’ancienne structure, le premier intervenant qui est responsable dans le secteur de la santé a fait savoir en quoi elles ont consisté dans le détail, tant au niveau des parois que des plafonds du bloc, permettant du coup les meilleures conditions de travail possibles. Bref, la sécurité des biens et des personnes passe aujourd’hui par la mise en place de la stérilisation centrale, une optimisation de l’effort personnel, les meilleures conditions de stockage et de distribution. Leur coût global a été évalué à 970 millions de dinars. Alors que jusqu’ici, c’est-à-dire depuis 1993, date de son inauguration, l’hôpital assurait la couverture sanitaire de trois daïras, autrement dit 9 communes et marchait avec une seule salle opératoire, la nouvelle structure, équipée d’une soixantaine de spécialistes, d’une imagerie médicale, fonctionne désormais avec 7 salles opératoires, dont une destinée aux urgences, selon le deuxième intervenant qui n’était autre que le directeur de l’hôpital. Selon le même intervenant, le rendement par salle et par jour est estimé à trois opérations. En tout cela ferait 3000 opérations par an. Comparée à l’année écoulée où le taux de couverture était de 41,87%, que le responsable de l’EPS juge faible, on peut d’ores et déjà se représenter ce que l’année en cours symbolisera en termes de soulagement pour les malades en attente d’une place sur le billard. Le directeur s’est également plaint du déficit en personnel paramédical, alors qu’il y a quelques années seulement le problème était posé par les médecins spécialistes qui préféraient aller travailler chez le privé. Plusieurs médecins ont pris la parole pour se féliciter de cette merveille architecturale, mais surtout médicale qui va donner au secteur de la santé publique un nouveau départ dans le combat sans fin pour la préservation du bien le plus précieux pour le citoyen et le médecin soignant : la vie humaine. Tous se disent conscients de cet enjeu et appelaient les jeunes à relever ce défi. Le wali intervenant en dernier lieu a appelé les médecins des deux secteurs, public et privé, à ne considérer que l’intérêt supérieur que recommande la déontologie médicale et à coordonner leurs efforts pour une meilleure prise en charge du malade.
Ali D.