Les membres des Dynamiques de la société civile se préparent à organiser une seconde rencontre de concertation avec les partis politiques et autres composants de la société civile, selon le président du Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF) Boualem Amoura , qui nous indique, hier, que cette conférence « se tiendra avant le 12 décembre », en référence au scrutin présidentiel, prévu en cette date.
Contacté hier par nos soins, l’enseignant Amoura nous a affirmé qu’il s’agit d’une «deuxième réunion de la société civile» succédant à celle tenue le 24 août dernier, à la SAFEX à Alger, indiquant que par faute d’agrément, la 2ème rencontre de concertation de la société civile «sera organisé dans un siège de parti politique» dont le choix n’est pas encore tranché. Pour la date de cette réunion, notre interlocuteur a affirmé que celle-ci n’a pas encore été fixée, affirmant «que ça sera avant le 12 décembre», en vue de se prononcer notamment sur la prochaine présidentielle du 12 décembre. Rappelons qu’une réunion a été tenue, lundi passé, entre les différentes composantes de la société civile pour décider des futures démarches qu’elle entreprendra, réunion qui n’a pas été sanctionnée, par un communiqué, au terme de laquelle les présents ont décidé «de reprendre contact avec les partis politiques et les personnalités nationales pour aller vers une deuxième rencontre» après celle du 24 août dernier. Selon Amoura une commission est installée chargée d’engager les contacts avec les différentes parties. «C’est la même commission que la dernière fois. Chacun contactera un groupe de partis le plus tôt possible», précise le syndicaliste. Pour rappel une première rencontre de concertation des Dynamiques de la société civile s’était tenue le 24 août dernier. Plusieurs parties ont répondu à l’appel dont certains ont choisi de participer à cette présidentielle. En effet une vingtaine de partis de l’Alternative démocratique et les forces du changement, que coordonne Abdelaziz Rahabi, réunis le 6 juin dernier, à Aïn Benian, des personnalités nationales, dont certaines sont en détention, à l’instar de Abdelhouahab Fersaoui, président du Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ), et Hakim Addad, militant des droits de l’homme , ainsi que des universitaires, des étudiants, etc. Cette première rencontre avait pour objectif de rapprocher les visions et travailler sur les convergences.
Sarah Oubraham