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DISCOURS DE GAID SALAH : Réactions du MSP, PT, TEH et le FJD

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Le discours prononcé mardi par le vice-ministre de la Défense nationale et chef de l’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, à la 1ère R.M (Blida), a suscité moult réactions au sein de la classe politique. Nous avons recueilli ici les déclarations du MSP, PT, Talaïe El Hourriet et du FJD.

PT : «Tous les symboles du système doivent être jugés sur un pied d’égalité »
« Le peuple veut le départ du système avec ses symboles. C’est la première des revendications du peuple. Nous aspirons à un État de droit, qui va consacrer l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs. C’est dans ce cadre que tous les symboles du système doivent être jugés sur un pied d’égalité et dans le respect de la présomption d’innocence. La justice doit faire son travail sereinement. La conscience du juge sera la loi et il ne doit pas subir de pressions. Ceci dit, nous sommes inquiets que la mise en branle de la justice ne dévie les Algériens de l’objectif essentiel de la Révolution ; à savoir le départ de toutes les figures du pouvoir», a réagi, hier, Djelloul Djoudi, membre du bureau politique du PT.

TEH : «La justice ne devrait être ni sélective, ni revancharde»
« Aujourd’hui, le plus urgent est de régler le problème du pouvoir lui-même, et de répondre à l’appel du mouvement populaire, alors que Bensalah continue toujours à gérer le pays. Ensuite, nous irons vers le jugement des personnes corrompues. Mais la justice ne devrait pas être sélective, ni revancharde», a déclaré Mohamed Adimi, porte-parole de Talaïe El hourriet. Il a ajouté : « Nous avons, nous-mêmes, beaucoup souffert du système politique. Il faut bannir tout esprit revanchard. Nous devons d’abord bâtir un État de droit et des libertés, qui passera par une véritable transition. Celle-ci ne peut pas se faire avec Bensalah et les résidus du pouvoir. Dans un État de droit, seule une justice indépendante pourrait juger les personnes corrompues».

MSP : «L’armée porte la responsabilité des conséquences»
« Le MSP fait part de ses craintes quant aux conséquences désastreuses de la déception du peuple au cas de l’intransigeance de vouloir imposer une politique de fait accompli et de continuer à ne pas répondre à ses exigences raisonnables, simples et rationnelles, et affirme que le retour du peuple à l’état de frustration et d’autosuffisance et à l’écart de l’intérêt public d’avant la période du mouvement populaire aurait lieu, à court et à moyen terme, sera dangereux pour la stabilité du pays et un obstacle devant son développement et sa prospérité», a déclaré hier le parti d’Abderrazak Makri dans un communiqué. « Étant donné que l’Armée est la seule Institution officielle forte et capable de soutenir effectivement les revendications populaires et d’engager un dialogue sérieux et efficace, et du fait qu’elle est la seule Institution officielle respectée jusqu’à maintenant par tout le peuple, elle porte, devant Dieu et devant l’Histoire, la responsabilité des conséquences du la situation dans le cas d’absence d’une réponse aux revendications du peuple et de rater une chance d’une énième transition démocratique réussie», a-t-il mis en garde.

FJD : «L’Armée a débusqué des complots»
«L’Armée est la seule Institution qui a fait preuve, depuis de début du mouvement populaire, le son soutien aux côtés du peuple algérien en s’engageant à accompagner sa marche et ce pour faire sortir l’Algérie de sa crise politique», a écrit hier, sur sa page Facebook, Lakhdar Benkhellaf, dirigeant au Front pour la justice et le développement (FJD). «C’est l’Armée qui a débusqué les complots visant la déstabilisation du pays et c’est l’Armée qui s’est engagée à éviter l’effusion de sang des Algériens en sécurisant leurs marches et en déclenchant des enquêtes dans les affaires de corruption », a-t-il salué.
Propos recueillis par Hamid Mecheri

 

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