La ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Dalila Boudjemâa prend part, lundi et mardi, à Lisbonne (Portugal) à la 2e Conférence ministérielle sur l’Environnement et les Énergies renouvelables au dialogue de la Méditerranée occidentale (Dialogue 5+5). Le thème retenu pour cette seconde édition, porte sur « Le Défi des changements climatiques et la coopération en matière d’énergies renouvelables ». Cette Conférence fait suite à celle tenue à Oran, en avril 2010, et qui avait instauré « une dynamique de coopération » entre 10 pays du bassin méditerranéen (l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Mauritanie et la Libye pour les pays du Sud, et l’Espagne, l’Italie, la France, le Portugal et Malte pour la partie européenne). La déclaration d’Oran, ayant sanctionné les travaux de la 1re Conférence, avait mis l’accent, notamment, sur « l’importance » d’intégrer les préoccupations environnementales dans les stratégies de développement des pays de la région et d’intensifier la coopération dans le domaine de la protection du milieu marin.
CNRC : 9 200 entreprises étrangères activent en Algérie
L’Algérie comptait 9 224 entreprises étrangères à fin 2014 contre 8 459 en 2013, sachant que 765 entreprises étrangères ont été créées en 2014, contre 810 l’année précédente. Par nationalité, les entreprises françaises se classent au premier rang avec 1 893 entités activant dans le pays (20,5% de la totalité), suivies de sociétés syriennes au nombre de 1 120 (12%), chinoises avec 793 (9,6%), turques avec 737 (8%) et tunisiennes avec 592 sociétés (6,4%). Quant au nombre de commerçants étrangers (personnes physiques) inscrits au registre du commerce, il s’élevait à 2 275 à fin 2014, contre 2 207 en 2013, en hausse de 3%.
4e Édition des «Foulées des gazelles»,le 7 mars
La 4e Édition de la course des « Foulées des gazelles », prévue samedi 7 mars prochain au parc zoologique et des loisirs de Ben-Aknoun (Alger), constitue un challenge sportif au nom de la santé féminine et du bien-être. Des milliers de participantes vont se rassembler dans une ambiance conviviale pour faire du sport, se rencontrer entre adeptes du jogging et soutenir une grande cause, celle de la santé féminine et du bien-être. Organisée à l’occasion de la Journée mondiale de la femme, cette traditionnelle course est réservée, cette année, exclusivement aux femmes non licenciées dans une association ou autre structure sportive, pour encourager la pratique du sport sans performance, sans chronométrage, sans prime. Dans cette optique, les organisateurs de cet événement ont signé une convention de partenariat, d’une année, avec la Fédération algérienne du sport pour tous qui entreprend une politique de valorisation de la fonction sociale et éducative du sport, afin de permettre l’accès de tous à la pratique sportive, notamment par le biais de la politique du sport de proximité et de masse sans la performance. Le coup de starter de la 4e Édition des Foulées des gazelles, organisée sur une distance de 4 km, sera donné à 10h30, à l’intérieur du parc zoologique en allure libre (course ou marche). Les participantes seront classées selon leurs résultats par catégories d’âge: 18 à 30 ans, 31 à 40 ans, 41 à 50 ans et plus de 51 ans. Les femmes désirant prendre part à ce rendez-vous peuvent se présenter le jour de la course (8h/10h) pour s’inscrire au secrétariat qui sera installé au parc de Ben-Aknoun, près du lieu de départ au niveau du village africain.
À l’Ère glaciaire, les manchots d’Antarctique ont souffert du froid
Les manchots «Empereur», oiseaux endémiques de l’Antarctique, depuis plusieurs milliers d’années, ont étonnamment souffert du froid, lors de la dernière Ère glaciaire, où leur population a connu un fort déclin, a révélé lundi une étude scientifique. Des chercheurs, qui travaillent sur l’impact du changement climatique sur ces manchots, très résistants au froid, au cours de trente derniers millénaires, estiment que seulement trois groupes de populations ont survécu à la dernière Période glaciaire. Le manchot «Empereur» est le plus grand et le plus lourd de tous les manchots. Les conditions météorologiques furent si rudes que le nombre de manchots sur le continent glacé était sept fois inférieur à ce qu’il est aujourd’hui, et dans un petit nombre de sites, ont-ils indiqué.
En examinant la diversité génétique des populations anciennes et modernes des manchots, les scientifiques ont pu déterminer les variations de populations à travers le temps. Le nombre de manchots a commencé à augmenter au cours des 12 000 dernières années, lorsque les températures ont gagné environ 15 degrés et que la surface de la banquise autour de l’Antarctique s’est progressivement réduite. Selon cette étude publiée dans la revue «Global Change Biology», une population de manchots a survécu à cette période dans la région de la mer de Ross, parce qu’une zone a toujours été épargnée par la banquise, grâce à des vents et des courants.