Accueil ACTUALITÉ DES CHIPS, JUS, LAITS ET BISCUITS FOURRÉS SERAIENT DANGEREUX À LA...

DES CHIPS, JUS, LAITS ET BISCUITS FOURRÉS SERAIENT DANGEREUX À LA CONSOMMATION : La direction de la Santé de Djelfa donne l’alerte

0

Après l’affaire de la dangérosité sur la santé du consommateur du jus en poudre «Amila», le scandale, pointant du doigt certaines marques de café largement consommées par les Algériens dont les producteurs ne respectent pas les normes, la liste vient de s’allonger, depuis hier, il s’agit entre autres, selon la direction de santé (DS) de la wilaya de Djelfa, des sachets de Chips de marque «El-Batal (Héros : ndlr), fortement consommés par nos enfants.

LLes deux marques de jus de mangue «Maz» et «Delta», ainsi que les boissons à base de fruits énergétiques, de marque «freshy», le jus d’orange concentré de marque «Sun-Up», un autre de marque «Super Squash» , les Chips de marque «El batal», et aussi les biscuits fourrés de marque «CustardCream», ainsi que le lait de marque «Luna», «contiennent des ingrédients et conservateurs alimentaires» favorisant l’apparition des tumeurs cancéreuses, et pouvant aussi porter atteinte au système immunitaire, provoquer des troubles de mémoire, sont les produits qui, depuis, ne devront plus être consommée par le citoyen lambda. Le signal d’alerte émane, cette fois-ci, de la Direction de la santé de la wilaya de Djelfa qui, dans une note, a attiré l’attention des citoyens et des services concernés à faire preuve de vigilance quant à la consommation des huit produits cités auparavant. Ces produits de large consommation, pointés du doigt, depuis hier, certains parmi eux sont déjà sur le marché, alors que d’autres, précise la même source, «s’apprêtent probablement à inonder le marché national» alerte la direction de la santé de la wilaya de Djelfa. Voulant avoir de plus amples informations, contacté, hier, par nos soins, le responsable du service de prévention auprès du département ministériel de Mokhtar Hasbellaoui, hier matin, après avoir réussi à avoirau téléphone, M. Djamel Fourar, ce dernier nous a demandé de le rappeler, dès qu’il a su que celui qui était au bout du fil est un journaliste. Après de nombreuses tentatives, jusqu’à près de 14 heures, le téléphone sonnait, mais en vain, le responsable du service de prévention en question ne décrochait pas. Et pour revenir sur l’information, concernant les produits précités, tombée hier matin tel un couperet, avant d’être largement relayée par les internautes, à travers les pages des réseaux sociaux, des chaînes nationales de télévision et des journaux électroniques. il est à noter que l’alerte a fait le tour des réseaux sociaux et des médias, quelques jours, après que la direction de la santé de la wilaya de Djelfa, s’est adressée, le 9 janvier dernier, aux établissements hospitaliers et établissements de santé de proximité, sollicitant, dans une note, l’apport de ces derniers, pour alerter en premier lieu et de procéder à l’organisation de campagnes de sensibilisation, afin de remédier et éviter le pire, notamment pour nos enfants, que nul n’ignore, sont, de par leur vulnérabilité, malheureusement, les grands consommateurs excessifs de chips, des biscuits fourrés, notamment, lors des récréations ou selon leur jargon «Loumja». La note de la DS de Djelfa sous l’intitulé« des produits alimentaires à base d’ingrédients cancérigènes», dont nous avons une copie, se réfère, «à une alerte d’information émanant d’un conseiller auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)». Il s’agit, selon la même source, d’un médecin tunisien spécialisé dans la neurochirurgie du cerveau et de la colonne vertébrale. La note précitée, fait état de commerçants qui, sans scrupules, seulement soucieux des gains financiers, par la manière facile et rapide, comptent est-il précisé, « importer ces produits cancérigènes dans des pays de l’Afrique du Nord», citant particulièrement notre pays et notre voisin de l’Est, la Tunisie. Et c’est par mesure de sécurité, de prévention et d’anticipation, avant qu’il ne soit trop tard, que la DS de Djelfa a pris les devants pour mettre en garde les consommateurs et informer les services concernés, par ce genre de situation, pour éviter tout risque de «crises sanitaires » à court, moyen et long terme, puisqu’il s’agit de produits cancérigènes. Il est aussi demandé, dans la lettre de la DS de Djelfa, aux autorités concernées, «de prendre les mesures nécessaires» pour retirer dans l’immédiat les produits précités, s’ils sont déjà sur le marché. Au fait, il faudra noter dans ce sens que la direction de la santé de Djelfa vise également, à travers son alerte, informer le simple citoyen, tout en l’invitant à procéder à la lecture des étiquettes, notamment les codes de certains ne sont pas conformes à la réglementation. Il s’agit selon l’explication de la note en question de codes «bizarres», ne mentionnant pas les additifs cancérigènes, en bonne et due forme. Ces derniers sont remplacés, par des indices à titre d’exemple « E » suivi de 3 ou 4 chiffres, sans plus, alors que les normes obligent les producteurs de mentionner la quantité et la nature des additifs, à base cancérigène. Les spécialistes et les plus avertis savent que les produits dangereux, pour notre santé portent:les références F211, E101 et E171 E330, E223, E307, E339 et E223, ces références paraissent compliquées pour le simple citoyen lambda, et c’est là le but, un procédé pour dissimuler la dangérosité, pour mieux et beaucoup vendre…. au détriment de la santé du consommateur et par conséquent de la sécurité de la santé publique. Pour rappel, les chiffres avancés par les spécialistes sont alarmants. La montée d’un cran de nouveaux cas de cancer, ces dernières années, trouve son origine, selon les spécialistes, notamment ceux et celles exerçant dans les structures et Chu-hospitaliers et les centres spécialisés qui avertissent qu’à partir de 2025, notre pays enregistrera 50 000 nouveaux cas de cancer par an, si la prévention en matière notamment de l’alimentation et le mode de consommation continuent sur cette lancée.
Mohamed Amrouni

Article précédentLA «CONTREBANDE» DERRIÈRE LA PROPAGATION DE L’ÉPIZOOTIE : «La peste des ruminants nous est peut-être parvenue des frontières»
Article suivantMezroua Belkacem, vice-président de la Fédération nationale des éleveurs : «Aucun, même pas la tutelle, ne peut avancer le chiffre des pertes dues à la peste des ruminants»