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DÉCOLONISATION DU SAHARA OCCIDENTAL : La sécurité et la stabilité au Maghreb en dépend  

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La militante sud-africaine pour la justice sociale, les droits de l’Homme et l’environnement, Catherine Constantinides, a affirmé que la « sécurité et la stabilité en Afrique du Nord ne se matérialiseront qu’avec la décolonisation du Sahara occidental », soulignant la nécessité de résoudre le conflit qui dure depuis plus de 40 ans.

S’exprimant lors d’un colloque à l’Assemblée française sur le Sahara occidental et les défis sécuritaires, Mme Constantinides a déclaré qu' »il était nécessaire de profiter de ce moment pour éviter le retour de la guerre et de l’instabilité dans cette région ».
La militante sud-africaine a souligné, lors de son intervention que la nouvelle génération sahraouie refuse de vivre dans les camps de réfugiés et à l’étranger parmi la diaspora, exprimant « l’espoir que l’ONU trouvera une solution au conflit qui dure depuis 40 ans à cause de la manipulation de certains pays de toutes les résolutions pertinentes des Nations unies ». Catherine Constantinides a appelé, en outre, tous les acteurs du continent africain et des pays qui soutiennent la paix et la stabilité de demander au Maroc de respecter les droits de l’Homme, d’arrêter ses graves violations contre les civils sahraouis et de mettre un terme au pillage des ressources du peuple sahraoui, précisant que ces actes ont un impact négatif sur le processus de paix parrainé par l’ONU pour le droit à l’autodétermination des Sahraouis. La militante sud-africaine a rappelé que la garantie de la stabilité et de la sécurité dans la région commençait par le respect par le Maroc du droit international au Sahara occidental occupé.
Dans ce contexte, elle a souligné que « le défi de la sécurité dans la région nord-africaine est de la responsabilité de tous les pays du continent africain ». Lors de ce colloque organisé à l’Assemblée française, les participants ont demandé aux pays européens de ne pas négliger le rôle des Sahraouis dans la sécurité de la région du Maghreb et du Sahel. « La non-reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) par les pays européens ne doit pas conduire à négliger son rôle dans le maintien de la sécurité régionale, mais au contraire les inviter à renforcer la capacité de la RASD en ce domaine, y compris au sein du G5 Sahel », ont recommandé les participants à ce colloque organisé à l’initiative du président du groupe d’étude sur le Sahara occidental de l’Assemblée nationale et député communiste Jean-Paul Lecoq. Le colloque, s’est tenu dans l’enceinte de la chambre basse du parlement français en présence de plus de 100 personnes, représentants d’ambassades, élus, journalistes et citoyens engagés, a mis en évidence l’incontournable  rôle de la RASD dans la recherche de la sûreté et de la sécurité dan s la région.
M. Bendib

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