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Cours du pétrole : baisse de 20 % durant juillet

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Les inquiétudes sur la baisse des prix du pétrole s’accentuent de plus en plus. Depuis le début du mois de juillet, les prix du pétrole suivent une nette tendance baissière, au taux de 20% en quatre semaines. La raison : une augmentation de l’offre d’or noir et des doutes sur la demande. Le déséquilibre pourrait s’accentuer, explique Aurel BGC, leader mondial dans le courtage sur les marchés financiers, dans une note de marché. Le pétrole rebondit légèrement mardi, mais les prix de l’or noir restent proches de leur plus bas niveau de l’année. À 47 dollars pour le WTI américain, et 52-53 dollars pour le Brent européen, rarement le principal hydrocarbure n’a été aussi bon marché au cours de ces dernières années. Et pour cause : les exploitations de pétrole de schiste continuent de se développer à grande vitesse aux États-Unis. L’offre de pétrole à l’échelle internationale augmente ainsi inlassablement. «Le nombre de puits en activité aux États-Unis ont augmenté de 21, la semaine dernière, hausse la plus marquée en un an. Finalement, l’offre pourrait être révisée à la hausse et la demande à la baisse… la correction des cours du pétrole pourrait encore se poursuivre à court terme», estime Aurel BGC. À ceci s’ajoutent les effets de la récente levée des sanctions économiques contre l’Iran, qui pourra désormais exporter de nouveau sa production d’or noir à l’international. Côté demande, les perspectives ont plutôt tendance à être révisées à la baisse. En cause : d’une croissance économique qui reste poussive en Europe (le FMI rappelait ce matin qu’en zone euro, « un effort collectif s’impose pour une croissance durable »), ce, à quoi s’ajoute surtout un relatif tassement de la croissance aux États-Unis et en Chine. La Chine garde une croissance de 7% environ, mais les récentes interrogations sur le ralentissement de l’industrie chinoise, sans parler du krach boursier national, qui laisse penser que le chiffre pourrait se révéler inférieur aux estimations. Celles-ci restent par ailleurs légèrement floues du fait, de leur contrôle par les autorités nationales.Toutes ces incertitudes du marché pétrolier ne font que perturber les prévisions de l’Opep, qui jusque-là, tente par tous les moyens de rassurer les producteurs afin de justifier sa stratégie à maintenir le plafond pour ce qui est de la production. L’Algérie de son côté, très affectée par les conséquences de cette baisse, se tourne actuellement vers d’autres solutions après avoir échoué à convaincre l’Opep de réduire sa production. Elle a donc choisi d’adopter un budget rectificatif 2015 prévoyant une baisse de 50 % du revenu des exportations essentiellement pétrolières, ainsi que des nouvelles mesures fiscales pour compenser en partie cette baisse, selon la loi de finances complémentaire publiée, lundi, au journal officiel. Cette révision du budget, illustre la volonté du gouvernement de lutter contre toutes formes de fraudes. Les recettes attendues de ces exportations sont désormais d’environ 31 milliards d’euros contre 54 milliards initialement prévus. En 2014, elles avaient généré près de 62 milliards d’euros de recettes.
Ines B.

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