Alors que l’agression sioniste contre la population palestinienne de Ghaza, véritable génocide, en était hier à son 98ème jour, avec un nombre de martyrs qui a atteint 23 708 et plus de 60 000 blessés, et qu’un grand nombre de victimes sont toujours sous les décombres, selon le bilan établi par le ministère de la Santé de Ghaza, les avocats du diable tentaient devant la Cour de justice internationale (CIJ), à La Haye, de nier les faits qui les accusent de crimes de génocide.
Les avocats de l’entité sioniste veulent empêcher la CIJ, la plus haute juridiction des Nations unies, de confirmer le jugement sans appel déjà porté par le monde entier, à l’exception des États-Unis, de la Grande Bretagne et des pays occidentaux. En effet, pour l’écrasante majorité du monde, en particulier le Sud global, l’entité sioniste est une entité criminelle, terroriste, nazie. La première audience de la CIJ, suite à la plainte pour génocide contre le peuple palestinien déposée par l’Afrique du Sud, s’est achevée jeudi après-midi après les présentations de la délégation juridique sud-africaine accusant l’entité sioniste d’avoir commis un génocide contre les Palestiniens de Ghaza.
Au nom de la Palestine
Dans son intervention à l’ouverture de l’audience, le ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola, a rappelé que son pays accomplissait cette démarche « au nom de l’État de Palestine, tout en étant convaincu de ce qu’il faisait pour prévenir le génocide », notant que ce qui se passait à Ghaza était contraire aux conventions internationales, et que des mesures doivent être prises pour arrêter la destruction de la Palestine. La plainte de 84 pages de Pretoria est assortie d’une demande de mesures d’urgence susceptibles d’ordonner la fin de l’agression sioniste contre le territoire palestinien. Pretoria demande également à la CIJ d’ordonner à l’occupation sioniste de « cesser de tuer et de causer de graves atteintes mentales et physiques au peuple palestinien à Ghaza, de cesser de lui imposer délibérément des conditions de vie destinées à entraîner sa destruction physique en tant que groupe, et de permettre l’accès à l’aide humanitaire ». L’avocate de la délégation sud-africaine, Adela Hashim, a expliqué que l’agression sioniste dans la bande de Ghaza a poussé la population « au bord de la famine ». Plus de 1.000 mouvements populaires, partis politiques, syndicats et organisations à travers le monde ont appelé, jeudi, les pays à soutenir la plainte intentée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) contre l’entité sioniste pour crimes et violation de la Convention sur le génocide de 1948, à Ghaza. Dans ce sens, l’Indonésie ainsi que plus de 200 professeurs et experts en droit international, la Ligue arabe, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont soutenu la plainte intentée par l’Afrique du Sud devant la CIJ contre l’entité sioniste pour génocide. Dans l’entité sioniste, c’est la panique. Netanyahou et d’autres sont sortis depuis mercredi soir pour nier vouloir recoloniser Ghaza, ou déplacer sa population palestinienne, et tenter de se démarquer des déclarations de l’ensemble des dirigeants de l’entité sioniste qui ont appelé ouvertement au génocide. Hier, le ministère de la Santé de Ghaza a publié de nouvelles statistiques révélant que l’occupation sioniste a commis, seulement au cours des dernières 24 heures, 13 nouveaux massacres contre des familles dans la bande de Ghaza, faisant 151 martyrs et 248 blessés qui ont atteint les hôpitaux. Un grand nombre de victimes se trouvent toujours sous les décombres et sur les routes, et les ambulances et les équipes de la protection civile ne peuvent pas les secourir. Selon le Bureau d’information du gouvernement à Gaza, 7 000 personnes ont disparu, dont 70 % sont des enfants et des femmes, depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza il y a plus de 3 mois. Le correspondant d’Al-Mayadeen à Gaza a confirmé que les avions d’occupation sionistes ont ciblé le centre et le sud de la bande de Ghaza avec de violents raids, coïncidant avec d’intenses bombardements d’artillerie ciblant les zones centre et ouest de la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza.
M’hamed Rebah
