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Constantine : Une centaine d’insuffisants rénaux en attente d’une greffe

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Une centaine de malades souffrant d’insuffisance rénale sont en attente d’une greffe rénale, a-t-on appris jeudi auprès de l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) d’uro-néphrologie et de transplantation rénale de Constantine.

S’exprimant en marge de la célébration de la journée mondiale du rein, le Pr. Souhaila Zemmouchi, médecin chef du service de néphrologie et de transplantation rénale, a déclaré à l’APS que ces patients inscrits sur la liste d’attente, suivent des traitements médicaux réguliers au sein de cet établissement de santé, et nécessitent une transplantation rénale qui leur offrira une meilleure qualité de vie. Si la dialyse permet la survie des patients en insuffisance rénale, leur qualité de vie n’est pas excellente, et d’autre part leur espérance de survie est diminuée d’où la nécessité d’une transplantation rénale, a-t-elle affirmé dans ce même contexte. La majorité des insuffisants rénaux chroniques sous dialyse restent en attente d’une greffe en l’absence de donneurs, a fait remarquer la même spécialiste, soulignant que trois greffes rénales ont été programmées pour vendredi et samedi. Par ailleurs, 24 opérations de transplantation rénale ont été réalisées au sein de cette structure de santé depuis fin 2019 dont 11 ont été faites au titre de l’exercice 2021, et cela en dépit de la pandémie Covid 19, a fait savoir la même responsable. Elle a détaillé que sur le nombre global, 22 malades ayant bénéficié d’une greffe rénale sont originaires de la wilaya de Constantine, alors que deux (2) autres sont issus de Tébessa et Djelfa, ajoutant que ces interventions chirurgicales spécialisées ont été réussies et ont permis aux patients concernés de recouvrer une meilleure santé et de retrouver une vie quasi normale. La même source a rappelé que l’EHS d’uro-néphrologie et de transplantation rénale de Constantine, qui reçoit des malades de la wilaya et des régions limitrophes, dispose des moyens matériels nécessaires et de médecins compétents pour la réalisation de ce type d’interventions.
D’autre part et selon la même spécialiste, la prise en charge optimale des maladies rénales chroniques reste tributaire d’un dépistage précoce. Un traitement précoce et adapté pour traiter les pathologies responsables de la maladie du rein chronique, dont l’hypertension artérielle et le diabète, demeure le meilleur moyen de prévention, a-t-elle conclu lors de cette journée, organisée cette année sous le slogan « La prévention des maladies rénales chroniques ».

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