Accueil ACTUALITÉ COMMERCE DE TROC FRONTALIER : L’Algérie expérimente un système de contrôle intelligent

COMMERCE DE TROC FRONTALIER : L’Algérie expérimente un système de contrôle intelligent

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Le ministre du Commerce, Kamal Rezig, a révélé, hier, que son département a atteint la phase de finalisation du projet de mise en œuvre du système officiel de contrôle aux frontières. Une annonce faite lors de la visite de travail et d’inspection, qui s’achèvera aujourd’hui, du ministre Rezig, en compagnie du ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Aïssa Bekkai, dans les wilayas de Tindouf et Adrar en vue de s’enquérir de la mise en œuvre du commerce de troc frontalier. Cette visite s’inscrit dans le cadre du « suivi de la mise en œuvre de l’arrêté interministériel entre les  ministères du Commerce et des Finances définissant les conditions et modalités d’exercice du commerce de troc frontalier ». Le ministre du Commerce a fait savoir qu’à partir de la semaine prochaine, un guide d’application informatif sera distribué pour enregistrer toute opération d’exportation ou d’importation. Le ministre a mis l’accent sur la numérisation du secteur commercial et la numérisation des contrôles aux frontières en ce qui concerne les exportations et les importations. Rezig a révélé que quiconque souhaitant créer une société d’exportation avec un registre du commerce indépendant peut le faire à partir de la semaine prochaine. Le ministre a ajouté que le comité mixte avait approuvé cette proposition et qu’une instruction sera envoyée mercredi au Centre nationale du registre du commerce. Pour rappel, lors d’une visite à la wilaya d’Illizi, Kamel Rezig, a fait état d’une action en cours pour la création du registre du commerce de troc et l’élargissement du champ de couverture du Fonds de péréquation de transport de marchandises dans les wilayas du Sud. S’exprimant lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques locaux, le ministre a indiqué que le registre du commerce de troc permettra au commerçant d’exercer ce type d’activités commerciales, surtout pour ceux ne disposant pas d’un registre du commerce de gros, en raison du gel de ce document depuis quelques années. Rezig a expliqué que cette formule constituera une solution juridique au problème rencontré par ces commerçants, qui sont notamment des privés, dans l’exercice de l’activité de commerce de troc qui est conditionnée par la détention d’un statut de commerçant de gros. Le ministre du Commerce a aussi annoncé l’élargissement du champ de couverture du Fonds de péréquation du transport de marchandises dans le Sud, en élargissant la liste des produits éligibles au remboursement des frais de transport afin d’englober d’autres articles tels que les fruits et légumes, et ce dans le but de dynamiser l’activité commerciale dans les régions du Sud, maintenir les prix et préserver ainsi le pouvoir d’achat du citoyen. Après avoir écouté les doléances des opérateurs économiques locaux, Rezig a affirmé que la wilaya d’Illizi va devenir très prochainement une zone de libre-échange, dans le but d’y insuffler une dynamique à l’activité commerciale, que ce soit en termes de commerce de troc ou d’exportations.
Hamid Mecheri

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