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Cinématographie à Oran : Pour une mise en place de nouveaux mécanismes de financement

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Des artistes du secteur cinématographique ont appelé, samedi à Oran, à revoir le système audiovisuel, à mettre en place de nouveaux mécanismes de financement de la production cinématographique et un réseau de distribution.

Dans ce cadre, le chef du bureau d’Oran de l’Union nationale des arts culturels a indiqué, en marge d’une rencontre régionale sur la production cinématographique et audiovisuelle en Algérie, que la structuration de la production cinématographique et audiovisuelle souffre d’un vide terrible d’où la nécessité de revoir les lois régissant ce secteur et d’encourager l’investissement en ce domaine.
L’encouragement des investissements dans la production cinématographique passe par l’octroi d’incitations financières, telle qu’une exonération fiscale de 10 ans pour ouvrir les salles de cinémas, permettant ainsi au distributeur de produits cinématographiques de bénéficier de réductions de taxes et de bénéficier en priorité de prêts bancaires tels que des projets économiques, a ajouté Boualem Abdelhafidh, qui a présenté un bilan sur l’état des lieux de la production cinématographique en Algérie et les problèmes rencontrés par les artistes.
Le cinéaste Belfadel Sidi Mohamed a souligné, de son côté, que la production cinématographique est faible en Algérie faute de financements et le secteur privé appréhende de s’investir en n’ayant pas de garanties pour la réussite du produit cinématographique, appelant à la mise en place d’un réseau de distribution des films et l’ouverture des salles de spectacles qui sont fermés depuis longtemps.
Le metteur en scène Mesri Houari a fait savoir qu’il dispose de films d’humour produits par ses propres moyens financiers, qui nécessitent une distribution pour lui permettre de récupérer ses frais. Pour sa part, l’assistant en réalisation Nemmiche Abdellah a proposé de créer de syndicats qui s’occupent des métiers du cinéma et défendent les droits des artistes.
Organisée par le bureau de wilaya de l’Union nationale des arts culturels, cette rencontre la deuxième après celle consacrée en septembre dernier aux artistes plasticiens, a été une occasion pour l’assistance dont des comédiens, des réalisateurs et des producteurs de soulever des propositions allant dans le sens de développer la production cinématographique en Algérie.

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