La sélection nationale d’haltérophilie a brillé lors des Championnats d’Afrique 2025 à Moka, en île Maurice. Avec un total de 21 médailles, dont 6 en or, l’Algérie confirme sa montée en puissance sur la scène continentale et amorce idéalement sa saison internationale.
L’Algérie a signé une belle performance aux Championnats d’Afrique d’haltérophilie (seniors hommes et dames), organisés à Moka, en île Maurice, en décrochant un total de 21 médailles : 6 d’or, 8 d’argent et 7 de bronze. Une moisson encourageante pour la Fédération algérienne d’haltérophilie (FAH), qui voit en ces résultats le fruit du travail engagé dans les stages préparatoires. Les deux grands artisans de cette performance sont Farid Saidi (96 kg) et Yahia Mamoun Amina (+87 kg), auteurs chacun de trois médailles d’or. Leurs prestations ont marqué les esprits par la qualité des charges soulevées et leur régularité en compétition. Ces deux athlètes ont donné le ton d’une équipe algérienne venue pour s’imposer et prendre date en ce début de saison.
Quatre autres haltérophiles ont également brillé en décrochant des médailles d’argent. Il s’agit de Samir Ferdjallah (81 kg) et Nihad Belounis (76 kg), tous deux auteurs de trois médailles d’argent chacun. À leurs côtés, Ayman Touairi (109 kg) et Mohamed Meknas (89 kg) ont apporté une médaille d’argent chacun, en plus des deux médailles de bronze obtenues par Meknas dans d’autres mouvements.
Un groupe en progression continue
Le bronze est venu compléter le palmarès algérien grâce à Dris Ines (59 kg, 3 médailles), Bouadbellah Douaa (71 kg, 2 médailles), et Mohamed Meknas encore une fois (2 médailles). Ce large éventail de médaillés prouve la profondeur de l’effectif national, capable de rivaliser avec les meilleures nations du continent.
Au classement général, l’Algérie a terminé 5e, et s’est classée 4e chez les dames. Un résultat honorable, d’autant plus que seules neuf athlètes algériens (quatre hommes et cinq femmes) ont participé, face à des pays ayant aligné des équipes complètes.
Mohamed Bouabech, directeur technique national, s’est déclaré satisfait : « Nos athlètes ont tous amélioré leurs charges, certains ont même surpris agréablement. L’objectif était d’atteindre en compétition les performances réalisées à l’entraînement, et cela a été atteint dans la majorité des cas. »
Cette édition a rassemblé 22 pays africains, ce qui a rehaussé le niveau général de la compétition. Une affluence qui, selon la DTN, a permis d’évaluer plus précisément le niveau des haltérophiles algériens et de dresser un bilan technique plus solide. L’expérience engrangée à Moka servira de base de travail pour les échéances à venir, notamment les compétitions qualificatives pour les grandes scènes internationales.
Avec cette dynamique et ces résultats encourageants, l’Algérie peut-elle viser plus haut dès les prochains rendez-vous mondiaux ?
M.A.T