Hier encore, et au huitième jour de suite, les habitants de la commune de Bir-Ghbalou, sise à une quarantaine de kilomètres au sud de Bouira, ont maintenu le siège de l’APC fermé et empêché employés et élus d’y accéder. Les citoyens en colère, qui ont décédé de passer aux actions de rue pour se faire entendre, selon leurs propres déclarations, exigent la dissolution de l’actuelle Assemblée communale, et le départ de son président. Les mécontents diront que le train de développement est à l’arrêt depuis l’arrivée de l’actuel exécutif à la tête de leur commune, et que leur gestion est jugée de catastrophique. Quelques manifestants que nous avons interrogés nous diront que, depuis l’arrivée de l’actuel exécutif communal, aucun projet d’amélioration urbain, ni de développement local, n’a été concrétisé sur le terrain. Nos interlocuteurs interpellent le premier magistrat de la wilaya le wali en l’occurrence, afin de dépêcher une commission d’enquête dans leur commune dans le but de mettre la lumière, toute la lumière, sur la l’arrêt du train de développement dans leur commune. Les protestataires exigent aussi des explications sur l’arrêt de plusieurs projets de développement local attribués à leur municipalité. D’autre part, le premier magistrat de la commune explique que les citoyens qui ont entrepris cette action musclée ne représentent qu’une minorité, et ils ne cherchent que leurs propres intérêts, tout en pénalisant leurs compatriotes par la fermeture de l’APC. Quant aux projets attribués à sa commune, dans différents cadres, le premier responsable de l’Assemblée communale de Bir-Ghbalou assure que l’ensemble des opérations sont lancées et que le taux d’avancement des travaux sont appréciables. La plus importante opération d’amélioration urbaine accordée à la commune, depui près de cinq ans, est celle qui concerne le chef-lieu communal. Cette opération ne sera lancée, selon l’édile communale qu’une fois toutes les conduites souterraines, comme le gaz, l’AEP et l’assainissement, seront terminées.
Les protestataires qui ne voulaient rien entendre de leur président d’APC, qui a tenté de prendre langue avec eux et trouver des solutions à ce conflit, exigent une commission d’enquête commune pour surseoir à leur mouvement de protestation. Le premier magistrat de la wilaya doit donc intervenir pour trouver des solutions qui s’imposent, afin de mettre fin au bras de fer lancé entre le maire et les habitants de Bir-Ghbalou.
Omar Soualah