Le candidat à la présidentielle du 12 décembre, Abdelkader Bengrina, a averti durant une grande partie de son discours, hier, à partir de Laghouat, contre la programmation, cette semaine, d’un débat sur l’Algérie, au Parlement européen, allant jusqu’à dire que les conséquences, de ce débat, conduiront « à la création d’un nouveau Haftar » en Algérie, « comme cela s’est fait en Libye» a-t-il lancé. Poursuivant, le président du parti islamiste El-binaa affirme qu’«Il est totalement inacceptable que la question algérienne soit l’objet d’un débat mené par des agents de l’étranger dans le hall du Parlement européen» avant d’ajouter que « ces gens prétendent qu’ils sont Algériens alors qu’en fait ils sont tout le contraire» a-t-il fustigé, hier. Continuant à lancer des promesses populistes, pour capter les électeurs, Bengrina a avancé, hier, des promesses électorales des plus fantaisistes. Il dira, en effet, qu’il s’engage «avant la fin de l’année prochaine, de construire des logements sociaux et de reloger 150 000 demandeurs d’habitations, issus des couches moyennes et de rebondir en déclarant, à ces sympathisants «si je ne tiens pas ma promesse, faites une révolution et je démissionnerais tout de suite alors! » leur a-t-il lancé. N’abordant pas dans le fond les questions économiques, et donc ni les solutions de la crise économique auquelle il est confronté le pays, Bengrina, s’est contenté, en évoquant le volet économique de son programme, d’accuser le gouvernement de Nourredine Bedoui d’avoir «empêché l’introduction d’un chapitre sur les énergies solaires dans la loi régissant les énergies renouvelables» et ce, a-t-il fait savoir, pour «empêcher que l’Allemagne n’investisse dans le désert algérien» a-t-il lancé.
H. M.