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BENDALI MOHAMED, PDT DU SYNDICAT DES AUXILIAIRES MÉDICAUX EN ANESTHÉSIE-RÉANIMATION, AU COURRIER D’ALGÉRIE : « Notre appel à la grève est maintenu »

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Le président du Syndicat national autonome des auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation de santé publique (SNAAMARSP) : Bendali Mohamed Amine, nous a confirmé, hier, le maintien de la journée de protestation prévue demain au niveau des hôpitaux.

En effet, face au silence de la tutelle qui semble « refuser » de répondre à leurs revendications, les auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation de santé publique comptent entamer une journée de protestation demain dans les diffèrent hôpitaux, accompagné d’un sit-in devant les différentes directions locales de la santé pour exiger la satisfaction de leurs revendiactions. Du coup la tension revient dans le secteur de la santé en cette période de pandémie ou le gouvernement compte beaucoup sur ce personnel pour endiguer cette crise sanitaire notamment en ces moment après avoir fait le choix sur le vaccin et annoncé le début de la campagne de vaccination en mois de janvier prochain d’ailleurs le ministre, Abderrahmane Benbouzid, l’a affirmé à mainte fois que son secteur a mis en place une stratégie pour cette opération en comptant sur le personnel de la santé publique et privée. Cependant, la grève des auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation et même si elle durera un jour tout en assurant le service minimum dans les salles de réanimation Covid-19 va nuire au déroulement normal de la prise en charge des malade atteints de Covid-19 surtout que nos hôpitaux connaissent une surcharge ces derniers mois, selon les déclarations des professionnels du secteur. La solution de ce problème est donc entre les mains du ministre de la Santé, en acceptant de rencontrer les représentants du syndicat en question et être à leur écoute, sauf que ce dernier, nous confie Bendali Mohamed Amine président du SNAAMARSP, refuse de répondre à leurs revendications. « Nous avons déposé notre plateforme de revendications au niveau du ministère de la Santé au mois de mars dernier. Mais à ce jour, aucune réponse de la part de la tutelle», nous a indiqué le syndicaliste, hier, dans un appel téléphonique. Notre interlocuteur a demandé la création d’un conseil de l’ordre dédié à ce métier, pour mieux encadrer l’exercice de la profession, insistant également sur la nomenclature des actes de l’auxiliaire médical en anesthésie-réanimation et en finir avec le dysfonctionnement des lois qui existent notamment 18-11 du 2 juillet 2018 et son article 175 qui interdit d’établir une prescription médicale, et l’article 20 du statut particulier 11-235 qui l’ autorise. Concernant la plateforme des revendications, le même syndicaliste a rappelé qu’il s’agit de la révision du statut particulier 11-235 du 6 juillet 2011 concernant leur fonction, l’ouverture d’un institut national académique de l’auxiliaire médical en anesthésie-réanimation de santé publique avec une formation en externe (bac+5), la revalorisation du diplôme de tous les auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation, ainsi que la promotion de tous les auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation de santé publique de la catégorie 12 à la 13 et de la 13 à la 14 sans conditions.
Sarah Oubraham

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