Un jeune homme, qui s’est présenté à la sûreté de daïra d’Ifri Ouzellaguene, à 65 km à l’ouest de Béjaïa pour se plaindre d’une supposée “agression dont il a été victime” a été arrêté avant même d’en sortir, ayant été confondu pour son implication présumée dans la mort d’un de ses voisins, apprend-on mardi de la sûreté de wilaya. Le mis en cause a été soupçonné d’être l’auteur d’une agression caractérisée contre un de ses voisins, à hauteur de la polyclinique de la localité, lui portant plusieurs coups de pieds à la tête et au visage, le blessant grièvement. Bien qu’évacuée rapidement à l’hôpital de la ville voisine d’Akbou, la victime a succombé à ses blessures, a-t-on indiqué. Et ce n’est qu’une fois la mauvaise nouvelle connue, qu’il a daigné se présenter au commissariat en invoquant une prétendue agression par des inconnus. Mais la police, dans ce laps de temps avait avancé dans son enquête et le recueil, notamment, des témoignages en relation avec le meurtre. L’agresseur était déjà dans le collimateur et s’est fait livrer sans s’en rendre compte, a-t-on ajouté. Déféré au parquet, il a été placé sous mandat de dépôt pour “coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort”. Dans ses aveux, il a affirmé avoir agi “en réaction à des provocations et insultes proférées à son encontre par la victime, qui aurait été en état d’ébriété”, a précisé la même source.
Mostaganem : suspension des présidents d’APC de Sirat et Khadra pour poursuites judiciaires
Le Wali de Mostaganem, Mohamed Abdennour Rabhi a mis fin aux fonctions des présidents des APC de Sirat et Khadra pour poursuites judiciaires, a-t-on appris, mardi des services de la wilaya. Le directeur de wilaya de la réglementation et affaires générales,Ahmed Daïdj Mohamed a indiqué que la décision de suspension de ces deux élus, rendue publique lundi soir, a été prise en application de l’article 43 de la loi 10-11 du code communal. Il sera procédé ultérieurement à l’installation de deux nouveaux présidents d’APC de Sirat (20 km au sud de Mostaganem) et de Khadra (70 km à l’est), par les chefs de daïras de Bouguirat et de Âchâacha respectivement, a annoncé Ahmed Daïdj Mohamed. Pour rappel, huit présidents d’APC de la wilaya de Mostaganem sur un total de 32 ont été remplacés l’année dernière pour démission ou suspension décidée par le wali pour poursuites judiciaires.
Le directeur de l’hôpital de Taher (Jijel ) en détention provisoire pour des affaires de corruption
Le juge d’instruction du tribunal de Taher, dans la wilaya de Jijel, a ordonné hier lundi la mise en détention provisoire de l’actuel directeur de l’hôpital Saïd Medjdoub de Taher pour son implication dans des affaires de corruption, a-t- appris mardi de source judiciaire. La même source a précisé que plusieurs chefs accusations sont portés à l’encontre de l’actuel directeur de l’hôpital de Taher, dont la “conclusion de transactions suspectes”, ajoutant que “le mis en cause a été témoin de faits de corruption ayant secoué cet hôpital et fait récemment l’objet de l’ouverture d’enquêtes, avant de se retrouver par la suite accusé”. Selon la même source, le directeur de cet établissement de santé a été convoqué comme témoin en sa qualité de cadre au sein de cet hôpital au moment des faits de corruption, soulignant qu’”après avoir étudié en profondeur le dossier, l’implication de l’accusé, nommé par la suite à la tête de cette infrastructure, est devenue évidente”. À noter que plusieurs cadres de l’hôpital de Taher sont également impliquées dans ces affaires de corruption.
Tizi-Ouzou : un citoyen et cinq fonctionnaires entendus dans une affaire d’escroquerie à Bouzguène
Un citoyen et cinq fonctionnaires dans une administration publique à Bouzguène, à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Tizi-Ouzou, ont été présentés au parquet d’Azazga pour leur présumée implication dans une affaire d’escroquerie, a indiqué mardi la sûreté de wilaya dans un communiqué. Les faits de cette affaire remontent au mois dernier lorsqu’un citoyen, un émigré, de cette même localité s’est rapproché de la sûreté de daïra de Bouzguène pour déposer une plainte contre un individu et des fonctionnaires d’une administration publique locale (qui n’a pas été divulguée dans le communiqué de la sûreté de wilaya), pour escroquerie, a-t-on ajouté. Selon la même source, “le plaignant avait confié un véhicule automobile à l’individu en question qui a transféré la propriété à son nom avec la complicité de fonctionnaires de ladite administration”. Une enquête ouverte par les forces de police de la sûreté de daïra de Bouzguène a permis d’établir les faits et de confondre l’individu en question et cinq fonctionnaires présumés impliqués, selon le même communiqué. Un dossier judiciaire a été instruit à l’encontre des mis en cause dans cette affaire pour “escroquerie”, “faux et usage de faux documents administratifs”, “abus de confiance”, “abus de fonction et complicité”, a-t-on ajouté. Présentés au parquet d’Azazga territorialement compétents, le 05 janvier courant, l’individu en question et deux fonctionnaires, ont été mis en détention préventive, alors que les trois autres fonctionnaires ont été laissés en liberté provisoire, a précisé la sûreté de wilaya dans son communiqué.
Deux personnes mortellement fauchées par deux trains dans deux accidents distincts à Skikda
Deux personnes ont trouvé la mort, mardi à Tamalous (ouest de Skikda) fauchées par deux trains dans deux accidents distincts, a-t-on appris auprès des services de la Protection civile. Le premier accident s’est produit à la localité du ‘”village El-Mraya” à Tamalous lorsqu’une personne (69 ans) a été mortellement fauchée par un train reliant Jijel à Constantine, a-t-on appris des mêmes services ajoutant que le corps de la victime a été transféré à la morgue de l’hôpital de Tamalous. Le deuxième accident, a-t-on ajouté, s’est produit à la localité “Kaf Rouag” (Tamalous) lorsqu’une personne âgée de 44 ans a été fauchée par un train de transport de marchandises. Le corps de la victime a été transféré à la morgue de l’hôpital de Tamalous. Les services de sécurité territorialement compétents ont ouvert, pour leur part, une enquête pour déterminer les circonstances de ces deux drames.
Métro d’Alger : le trafic sera suspendu vendredi durant deux heures sur la ligne Haï El Badr-El Harrach
Le trafic du métro d’Alger sera suspendu momentanément vendredi, de 5h00 à 7h00 du matin, entre les stations Haï El Badr et El Harrach Centre, en raison de travaux de maintenance, a indiqué l’entreprise exploitante du métro, la Ratp El Djazaïr, dans un communiqué. “L’entreprise du Métro d’Alger et la Ratp El Djazaïr informent leur aimable clientèle qu’en raison de travaux de maintenance qui seront entrepris sur une partie de la ligne du Métro, durant la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 janvier, le trafic du métro sera momentanément suspendu le vendredi matin, de 5h00 à 7h00, entre les stations Haï El Badr et El Harrach Centre”, fait savoir la même source, précisant que le reste de la ligne restera normalement en service. Tout au long de cette interruption, un service de bus de substitution de l’ETUSA sera mis en place dans les deux sens entre Haï El Badr et El Harrach Centre pour desservir toutes les stations du parcours, indique la même source.
En plus, Ratp El Djazaïr “sensibilisera et accompagnera ses voyageurs par une campagne d’information via des affiches mises en place dans l’ensemble des stations de la ligne ainsi qu’à travers la diffusion d’annonces sonores”. Des agents d’accueil de Ratp El Djazaïr seront également mobilisés durant l’interruption afin d’informer, accompagner et orienter les voyageurs, ajoute le communiqué.
