Après les menaces de l’opposition au Gabon : Le comité d’organisation de la CAN rassure

La phase finale de la Coupe d’Afrique des nations de 2017 approche à grands pas. Mais les inquiétudes sont toujours de mise au sujet des conditions dans lesquelles va se dérouler cet évènement footballistique continental.
La récente montée au créneau des opposants du président du Gabon et leur menace de saboter la CAN 2017 ne font que conforter les doutes de nombreux observateurs. Pourtant, ce n’est pas le cas pour le comité d’organisation de l’épreuve. Les déclarations de l’attaché de presse de ce comité en sont une parfaite illustration. «Même dans un contexte normal, l’organisation d’un grand événement sportif ne fait pas forcément l’unanimité. Avant le Mondial 2014 au Brésil, il y avait eu beaucoup de manifestations. C’est un choix politique que l’on assume. Je reconnais que l’attente est mitigée », a affirmé à RFI le président de la commission communication du Comité d’organisation de la CAN 2017 (Cocan), qui a annoncé qu’un dispositif particulier sera mis en place pour sécuriser cet événement continental.« Tous les événements internationaux sont désormais menacés. C’est le contexte actuel qui le veut. Cela nous motive à placer des garde-fous et les dispositifs de sécurité seront importants pour éviter tout dérapage. On ne néglige aucune menace », a-t-il précisé, avant de révéler que les quatre stades qui abriteront les matches de la CAN seront réceptionnés en fin de semaine.« Nous avons de l’expérience, des acquis, nous sommes moins stressés. Il faut peut-être multiplier par deux l’énergie, mais on sait où l’on va », rassure Pablo Moussodji Ngoma qui indique que 80 % des personnes qui avaient travaillé sur l’édition 2012 seront là. Le Gabon avait coorganisé la CAN 2012 avec la Guinée Équatoriale. Ces propos seront-ils suffisants pour que les 16 sélections concernées par cette fête continentale, dont celle algérienne, soient rassurées ?
Une chose est sûre : le suspense reste entier à ce propos. L’on devra même s’attendre à ce qu’il y ait des turbulences avant ou pendant la CAN. Mais personne n’est en mesure de prédire ses répercussions sur la réussite on non de la compétition tant attendue et aussi tant appréhendée.
H. S.