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ALI BENFLIS, À PARTIR DE MÉDÉA, HIER : «Je suis le candidat rassembleur des Algériens»

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Après une pause d’une journée, vendredi, ponctuée par un passage, dans la soirée, sur le plateau de la chaîne TV Echourouk, exposant les grandes lignes de son programme électoral pour la présidentielle du 12 décembre prochain, le candidat du parti Talaïe El Hourriat, (Les Avant-gardes des Libertés :NDLR), a repris, hier, son bâton de pèlerinage électoral, en se rendant dans deux villes : le matin, à Médéa, puis à Djelfa, dans l’après-midi, avant d’entamer aujourd’hui, la deuxième semaine de sa campagne pour la présidentielle.

Une fois en salle devant abriter son meeting, l’ex-secrétaire général du parti FLN n’a pas tardé à entrer dans le vif du sujet, déclarant que «le pays vit une crise politique, économique et sociale née d’une gestion catastrophique des affaires du pays par les tenants du pouvoir», que nul n’ignore, assurant être le candidat «rassembleur des Algériens, sans aucune exclusion, en dépit de nos différences» a-t-il affirmé.   Son programme «d’urgence nationale» basé sur une réalité et des vérités, est porteur, selon lui, «de solutions à la crise multidimensionnelle» dans laquelle se débat le pays depuis plusieurs années. Réitérant, à l’assistance, que s’il venait à être elu, au terme du prochain scrutin de la présidentielle, il procèdera à «l’ouverture d’un dialogue inclusif, et sincère avec toutes les forces vives du pays », citant, entre partis politiques, y compris ceux de l’opposition, et la société civile, il indique que l’objectif visé par cette concertation est « l’élaboration d’une nouvelle constitution, et la formation d’un gouvernement d’union nationale » a-t-il précisé. Le candidat Benflis a exprimé, hier, à partir de Médéa , les mêmes engagements annoncés, lors de ses précédents meetings, dont celui relatif à la dissolution de l’actuelle Assemblée populaire nationale (APN), et la convocation d’ élections législatives anticipées. Et pour ne pas «sombrer de nouveau dans  la dictature» selon son expression, Ali Benflis a promis, hier, s’il venait à être élu, d’adopter un régime semi-présidentiel, où le pouvoir, explique-t-il «sera partagé entre le Président et le chef du Gouvernement», précisant que le staff gouvernemental sera «issu de la majorité parlementaire» et par conséquent tenu de rendre des comptes de son action devant, les élus du peuple. Tenant un discours évasif, loin des chiffres et la prise de mesures concrètes, pour la relance effective de l’économie, notamment productive de richesses, loin de la dépendance des hydrocarbures, le candidat Benflis, propose un modèle économique, qu’il appelle «économie de marché  et sociale», garantissant, selon lui, «la libération des initiatives», «le climat des affaires et d’investissement» mais, ajoute-t-il, «régi par des lois». Pour Ali Benflis, «une économie de marché» et aussi «sociale», en vue, selon lui, «de protéger le citoyen des griffes d’une économie libérale sauvage», faisant abstraction que l’économie libérale a tout autant des retombées néfastes sur les citoyens, dont les plus vulnérables, au regard des contestations populaires, dans les pays occidentaux, berceaux de l’économie de marché. Il promet, sur le plan social, la réouverture de tous les dossiers, dont ceux des retraités, des gardes communaux, des retraités de l’armée et des patriotes qui, après concertation avec eux, celle-ci devra déboucher sur des mesures à prendre pour garantir à tout un chacun, «une vie décente et digne», dira-t-il. concluant son meeting «Je ne suis pas venu ici en stagiaire», mais pour apporter, affirme Benflis, «des solutions à tous ces dossiers» avant d’ajouter que «j’ai maintes fois lu et relu» fait-il savoir, avant de quitter Médéa et prendre le chemin de Djelfa pour animer un autre meeting populaire.
Brahim Oubellil

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