Accueil ACTUALITÉ AGRESSION SIONISTE À GHAZA : Ces histoires émouvantes derrière le génocide

AGRESSION SIONISTE À GHAZA : Ces histoires émouvantes derrière le génocide

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Derrière les statistiques glaçantes se cachent des vies arrachées brutalement et des histoires qui bouleversent. Parmi elles, celle de Khaled Nabhan, un Palestinien dont les mots « Rouh el-Rouh » (« L’âme de l’âme ») avaient ému le monde. Hier, il a rejoint la liste des martyrs, victime d’une frappe de l’occupant sioniste sur le camp de Nusseïrat.
En novembre 2023, Nabhan avait attiré l’attention internationale en portant le corps sans vie de sa petite-fille Reem, tuée dans un bombardement. Ses paroles adressées à l’enfant – « Cette petite était l’âme de mon âme » – avaient marqué les esprits. Aujourd’hui, c’est son propre corps inerte qui illustre l’horreur des crimes perpétrés à Ghaza. Alors que la guerre d’extermination contre Ghaza atteint son 437e jour, le bilan des martyrs dépasse 45 000, avec plus de 106 000 blessés, principalement des femmes et des enfants. Dans les dernières 24 heures, sept nouveaux massacres ont été commis, faisant 52 martyrs et 203 blessés, transformant des lieux de refuge en charniers. L’aviation de l’occupant a notamment frappé une école de l’UNRWA à Khan Younès, au sud de Ghaza, abritant des familles déplacées. Cette frappe a coûté la vie à 20 membres de la famille Taâfesh, dont plusieurs enfants. Plus au nord, à Beït Hanoun, l’école Khalil Aouida, refuge pour 1 500 déplacés, a été la cible d’une attaque qui a causé la mort de 43 personnes, selon des sources locales. À Al-Shujaya, dans l’est de Ghaza, six membres de la famille Qarm, dont des enfants, ont péri lorsque leur maison a été réduite en cendres. Dans le camp de Nusseïrat, cinq Palestiniens, dont un enfant, ont été tués dans une frappe visant une habitation proche du cimetière Al-Qassam. Ces massacres s’ajoutent aux attaques qui ont visé des civils et des lieux supposés être protégés. Le Dr Hossam Abou Safia, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, a dénoncé la paralysie du système de santé, déjà privé de médicaments et de matériel médical. Les bombardements incessants ont également tué de nombreux membres du personnel médical, aggravant encore la crise. Parmi les martyrs, le journaliste Ahmed Al-Louh, correspondant d’Al-Jazeera, a été tué lors d’une frappe ciblant un site de la défense civile à Nusseïrat. Mahmoud Bessal, porte-parole des secours, a confirmé que ces attaques touchent délibérément les civils, les déplacés et les équipes médicales. À Al-Zeïtoun, une frappe a tué trois frères de la famille Toutah. À Sheïkh Radwan, des frappes ont détruit des appartements abritant les familles Aroud et Attal, causant la mort de plusieurs enfants et femmes. Ces tragédies ne sont pas des exceptions mais bien des exemples d’une stratégie systématique d’extermination. Le silence international face à ces crimes de guerre est accablant. Pourtant, malgré l’ampleur de la tragédie, la résistance palestinienne persiste, incarnant l’inébranlable résilience de Ghaza, où un peuple, privé de tout, continue à se battre pour son existence. La bande de Ghaza, écrasée par les bombardements et assiégée depuis des années, demeure le théâtre d’une crise humanitaire sans précédent. Et derrière chaque chiffre se cache une histoire, une vie, une tragédie.

La résistance intensifie ses attaques contre l’occupation
La résistance palestinienne a renforcé ses opérations contre les forces israéliennes dans la bande de Ghaza, en menant une série d’attaques coordonnées visant les incursions de l’occupant sioniste. Dimanche matin, la résistance palestinienne a annoncé avoir ciblé des véhicules militaires et des rassemblements de soldats israéliens avec des tirs de mortier près de la zone connue sous le nom de « nouveau permis », dans le quartier d’Al-Janina, à l’est de Rafah. Au 347e jour de l’opération « Tempête d’Al-Aqsa », la résistance palestinienne a frappé un char « Merkava » israélien dans le centre du camp de réfugiés de Jabalya, au nord de Ghaza. Le bras armé du mouvement Jihad islamique a publié des images montrant un tir d’artillerie contre un centre de commandement et de contrôle de l’occupant situé au centre du camp de Jabalya. Dans une autre action, la résistance palestinienne a annoncé avoir abattu un soldat israélien lors d’une opération de tir de précision à l’est de la ville de Jabalya, dans le nord de la bande de Ghaza. Les forces du martyr Omar Al-Qassam, affiliées au Front Démocratique pour la Libération de la Palestine, ont également visé les positions israéliennes dans le quartier d’Al-Janina à Rafah, dans le sud de Ghaza, en lançant des obus de mortier sur les forces israéliennes stationnées près du bâtiment de la « licence ». En outre, la résistance palestinienne a revendiqué la destruction de trois engins explosifs préalablement installés contre des véhicules militaires israéliens qui progressaient récemment dans la rue Obeïd, près de l’école de Tunisie et de la mosquée Abdelaziz Al-Rantissi, dans le sud du quartier de Shujaya, à Ghaza. Ces attaques ont causé d’importants dégâts aux équipements militaires de l’occupant. Un autre véhicule militaire a été détruit à l’aide d’un engin explosif de type « Thaqib – Baril », installé à l’avance, lors d’une incursion israélienne dans les environs des tours Al-Nada, dans la zone d’Azzeba Beït Hanoun, au nord de Ghaza. La résistance palestinienne poursuit ainsi ses efforts pour repousser les forces israéliennes et frapper leurs infrastructures militaires, dans un contexte de violence accrue et d’escalade des tensions dans la région.

Les colons envahissent à nouveau Al-Aqsa et les forces d’occupation intensifient leur violence à El-Qods occupée et en Cisjordanie
Des dizaines de colons sionistes extrémistes, protégés par les forces d’occupation, ont de nouveau envahi les esplanades de la Mosquée Al-Aqsa, à El-Qods occupée, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa, citant des témoins oculaires. Ces derniers ont indiqué que les colons sionistes ont pris d’assaut la Mosquée sainte par la porte des Maghrébins, procédant à des actes de provocation sur l’esplanade, où ils ont exécuté des rituels talmudiques. Cette intrusion s’inscrit dans une série d’attaques visant la Mosquée Al-Aqsa, troisième lieu le plus Saint de l’Islam, et symbolise une nouvelle tentative de judaïsation de la ville d’El-Qods occupée. Les forces d’occupation ont renforcé leurs mesures arbitraires, limitant l’accès des Palestiniens à la vieille ville et à la mosquée, notamment depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, le 7 octobre 2023. Ces violations quotidiennes ont pour but de changer l’identité cultuelle de la ville sainte, imposant une nouvelle réalité sur le terrain. Parallèlement, les forces israéliennes ont intensifié leurs destructions dans le sud de la Cisjordanie occupée. Lundi, elles ont démoli un bâtiment en construction et plus de 40 commerces dans la ville de Ramadin, au sud de Hébron. Le maire de Ramadin, Anis Al-Zgharna, a indiqué à l’agence Wafa que les bulldozers israéliens avaient démoli un bâtiment de deux étages, en construction par le citoyen Nour Abu Shalham, sur une superficie de plus de 400 mètres carrés. Les autorités d’occupation avaient envahi la ville, fermant tous les accès et empêchant les habitants de se déplacer, tout en lançant de nombreuses grenades lacrymogènes. Plus de 40 commerces et établissements commerciaux ont été détruits, appartenant à plusieurs familles qui dépendent de ces commerces comme source de revenus, forçant les propriétaires à évacuer sous la contrainte. Ces destructions, dans un contexte déjà de grande précarité, exacerbent les souffrances de nombreuses familles palestiniennes.
M. Seghilani

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