Accueil À LA UNE ADHÉSION DE LA PALESTINE À L’ONU : Bataille au Conseil de sécurité

ADHÉSION DE LA PALESTINE À L’ONU : Bataille au Conseil de sécurité

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NEW YORK, NEW YORK - MARCH 25: Permanent Ambassador to the UN from the United Kingdom Barbara Woodward, US Ambassador to the UN Linda Thomas Greenfield and other members of the council observe a moment of silence during a UN Security Council meeting for a vote on a ceasefire in Gaza at the United Nations headquarters on March 25, 2024 in New York City. Members of the UN Security Council discussed demands for a ceasefire in the war between Israel and Hamas in Gaza. (Photo by John Lamparski/Getty Images)

L’action diplomatique et juridique dans les instances internationales, à laquelle a appelé l’Algérie, permet, chaque jour, depuis l’opération du 7 octobre 2023 lancée par la résistance palestinienne contre l’occupant sioniste, de dévoiler le double discours, c’est à dire l’hypocrisie, des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN, et leur politique de « deux poids, deux mesures ».
La vérité est que ces pays sont les partenaires de l’entité sioniste dans son agression génocidaire contre Ghaza. Les consultations à huis clos, suivies d’une séance publique, pour discuter de la demande de l’État de Palestine pour un nouvel examen de sa demande d’adhésion à l’ONU du 23 septembre 2011, prévues hier en Conseil de sécurité de l’ONU, mettent sous les projecteurs les alliés de l’entité sioniste, confrontés à une épreuve de vérité. Si ces pays sont réellement pour une solution à deux États, c’est l’occasion pour eux de le prouver en  soutenant la reconnaissance de l’État de Palestine, dont la proclamation a eu lieu le 15 novembre 1988 à Alger. Selon la Charte des Nations unies, l’admission d’un État à l’ONU, se fait sur décision de l’Assemblée générale, à une majorité des deux-tiers, mais uniquement après une recommandation positive en ce sens du Conseil de sécurité.

L’Allemagne devant la CIJ
Les faits confirment l’implication directe de l’Allemagne dans les crimes commis par l’entité sioniste. Avec les États-Unis, l’Allemagne est, en effet, le principal fournisseur des armes qui permettent à l’entité sioniste de commettre son crime génocidaire contre le peuple palestinien à Ghaza. De plus, selon le site Internet américain « Share Post », cité par Al Mayadeen, l’État allemand prend des mesures exceptionnelles pour réprimer les activités pro-palestiniennes, notamment en arrêtant des militants à leur domicile au milieu de la nuit, dans le but de semer la peur et de dissuader ceux qui envisagent de participer ou de prendre la parole  contre le génocide en cours dans la bande de Ghaza. Pour le site américain « Share Post », l’Allemagne « agit comme une extension de l’État d’apartheid israélien ». Ce lundi, le Nicaragua a demandé à la Cour internationale de Justice (CIJ, plus haute juridiction de l’ONU, dont le siège est à La Haye) d’appeler l’Allemagne à cesser de fournir des armes à l’entité sioniste. « L’Allemagne avait et a pleinement connaissance des risques d’utilisation des armes qu’elle fournissait et qu’elle continue de fournir à (l’entité sioniste) en vue de commettre un génocide contre le peuple palestinien », a déclaré Alain Pellet, avocat du Nicaragua, devant la CIJ. Le même jour, lundi, les médias ont rapporté que plus de 600 employés de la fonction publique en Allemagne ont envoyé une lettre à ce sujet au chancelier fédéral d’Allemagne, Olaf Scholz, pour appeler les autorités du pays à cesser immédiatement la fourniture d’armes à l’entité sioniste. Récemment, c’est une équipe d’avocats qui a appelé le gouvernement allemand à cesser les exportations d’armes vers l’entité sioniste Des appels incessants sont lancés dans ce sens aux alliés de l’entité sioniste. Vendredi dernier, la plus haute instance des droits de l’Homme de l’ONU a appelé les pays à cesser de vendre ou d’expédier des armes à l’entité sioniste. Le 3 avril, au moins 600 juristes britanniques ont appelé leur gouvernement à suspendre les ventes d’armes à l’entité sioniste. La Cour internationale de justice (CIJ) a annoncé vendredi 5 avril avoir reçu une requête de la Colombie qui souhaite se joindre au procès de l’Afrique du Sud contre Israël entamé le 20 décembre 2023. L’ambassadeur  de Colombie en Uruguay, Juan Jose Quintana Aranguren a appelé tous les pays parties à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, au nombre de 150, à soumettre leurs déclarations et participer activement au procès, en soutenant l’Afrique du Sud et en envoyant un message à l’entité sioniste selon lequel il ne peut pas poursuivre ses actions actuelles.
M. R.

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