Accueil ACTUALITÉ Accusés de viol collectif et détenus en prison à Prague depuis avril...

Accusés de viol collectif et détenus en prison à Prague depuis avril dernier : Les six jeunes algériens remis en liberté

0

L’affaire des jeunes algériens accusés de viol collectif sur une ressortissante irlandaise de 35 ans, dont les faits remontent à avril dernier et se sont déroulés dans la capitale de la République Tchèque, aura connu son épilogue. Les mis en cause ont été libérés au bout de quatre mois de détention provisoire.

Selon plusieurs sources se rapportant à la famille de l’accusé principal, les six ressortissants algériens, parmi lesquels cinq sont des étudiants, âgés entre 19 et 23 ans, ont été libérés de prison. La décision judiciaire intervient quelques jours après une lettre ouverte adressée par la famille des détenus à l’ambassadeur de la République Tchèque en Algérie lui demandant d’intercéder auprès des autorités de son pays pour accélérer la procédure judiciaire. Il aura donc fallu quatre long mois de détention provisoire pour que les accusés soient remis en liberté après les résultats de l’enquête, menée par les services de sécurité tchèque à cet effet, qui leur a donné gain de cause. En effet, selon les conclusions des investigations, les tests ADN pratiqués sur les accusés n’ont pas démontré une quelconque agression sexuelle sur la victime, comme déposition faite par cette dernière lors de la constitution du dossier judiciaire. Dans sa requête, la ressortissante irlandaise a reproché aux six mis en cause un acte de viol collectif dans la chambre d’hôtel de l’accusé principal.
Les faits datent de début avril au moment où les jeunes algériens en question étaient en vacances à Prague en provenance d’Amsterdam, capitale des Pays-Bas. L’affaire a eu écho en Algérie suite à une vidéo en large circulation sur internet. Le film montre une intervention musclée des éléments des services de sécurité tchèques, qui avaient forcé la porte d’entrée de la chambre d’hôtel où séjournaient alors les six accusés avant leur arrestation. D’ailleurs, dans sa lettre à la représentation diplomatique tchèque en Algérie, la famille plaignante a dénoncé le procédé d’interpellation et les conditions de détention de leurs proches. Comme elle a aussi appelé les autorités judicaires de ce pays à respecter les droits humains de leurs enfants et leur libération arguant du fait que l’accusation de violence sexuelle ne tiendrait pas la route.
Enfin, il convient de noter que nos tentatives faites hier pour joindre l’un des membres de l’ambassade d’Algérie à Prague, pour plus de minutie sur cette affaire, étaient restées lettre morte. A préciser ici que le standardiste a bien pris notre appel téléphonique et nous a recommandé de rappeler. Mais, ce fut en vain.
Farid Guellil

Article précédentIBK réélu largement président du Mali, avec 67,18 % des voix : La Cour constitutionnelle validera les résultats, au plus tard mercredi prochain
Article suivantLa suppression de certaines taxes a été positivement accueillie : Le prix du poulet en baisse