Le porte-parole des Brigades Al-Qassam, Abu Obeida, a annoncé que les Brigades libéreront 6 prisonniers aujourd’hui, samedi, dans le cadre de l’accord d’échange de prisonniers.
jeudi, les factions de la résistance palestinienne ont remis les corps de 4 prisonniers de l’occupation à Bani Suhaila, à l’est de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Ghaza, à la Croix-Rouge internationale, dans le cadre de la première phase de l’accord d’échange. Cette phase devrait être achevée avec la libération de 6 prisonniers sionistes encore en vie aujourd’hui, tandis que l’entité sioniste libérera quelque 600 prisonniers palestiniens, dont environ 50 condamnés à perpétuité et à de longues peines, 47 de ceux libérés dans le cadre de « l’accord Shalit » qui ont été ré arrêtés, et environ 444 prisonniers hommes et femmes qui ont été arrêtés pendant la guerre de Ghaza. D’autre part, une vague de déception déferle sur l’entité sioniste dont les médias constatent que la pression internationale et les vives critiques ont poussé l’administration Trump à revenir sur son projet de déplacement des Palestiniens de Ghaza et à adopter un ton plus flexible à ce propos. Ce constat est basé sur les déclarations de l’envoyé du président américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff. « La reconstruction de Ghaza nécessitera beaucoup de nettoyage, d’imagination et un grand plan directeur », a déclaré Witkov, cité par l’agence Anadolu. « Cela ne signifie pas que nous devons élaborer un plan d’évacuation », a ajouté M. Witkoff, selon l’agence. « Quand le président parle de cela, cela signifie qu’il veut secouer les esprits pour que chacun réfléchisse à ce qui est pertinent pour cette région et à la meilleure solution pour le peuple palestinien et les habitants de Gaza qui y vivent ». L’Autorité de radiodiffusion de l’entité sioniste a confirmé que les déclarations de Witkov, ce jeudi, « révélaient un changement d’approche», car il « a souligné que le plan de Trump n’est pas un plan pour déplacer les Palestiniens, mais vise plutôt à créer un débat sur les meilleures solutions pour le peuple palestinien ». Witkoff a souligné que les déclarations de Trump concernant l’évacuation de Gaza ont été mal comprises, expliquant que le président américain cherche à discuter de nouvelles alternatives au lieu de répéter des solutions qui n’ont pas fait leurs preuves depuis 50 ans. Elle attribue le « passage du discours de la décision et de l’évacuation au discours des « options ouvertes » à la prise de conscience par l’administration américaine de l’ampleur de l’opposition internationale, en particulier de la part de pays arabes comme l’Égypte et la Jordanie, qui mettent en garde contre toute tentative d’imposer des changements démographiques à Gaza ».
La situation en Cisjordanie
On parle de déplacement des palestiniens de Ghaza, mais ce plan criminel est en cours depuis des mois en Cisjordanie où l’entité sioniste réédite le scénario de Ghaza pour liquider les conditions de vie, par la destruction des maisons, les écoles, les hôpitaux, les routes et les réseaux d’eau, d’assainissement, … L’armée sioniste a décidé de déployer 3 nouvelles divisions pour renforcer ses forces en Cisjordanie. Les sources locales rapportent que les forces d’occupation sionistes ont arrêté des étudiants de l’Université de Birzeit, les prisonniers libérés Saleh Abu Zaid et Amr Abu Zaid, dans le quartier de Masayef dans la ville de Ramallah, et Iyad Abu Shamla de la ville de Surda, au nord de la ville. Les forces israéliennes ont également attaqué le camp de Jalazone et arrêté le jeune homme, Jihad Misbah. Des sources médicales ont rapporté que le professeur Ahmed Awad est décédé des suites de ses blessures après avoir été heurté par un véhicule des forces d’occupation dans la ville de Tulkarem, mercredi. Avec ce décès, le nombre de Palestiniens tombés en martyrs à Tulkarem et dans ses camps de réfugiés au cours de l’agression sioniste en cours, qui en est maintenant à son 26e jour, s’élève à 12. Parmi les victimes, figurent un enfant de sept ans et deux femmes, dont l’une était enceinte de huit mois.
M. R.