Accueil ACTUALITÉ Inaugurée par Bouteflika : Sidi Abdellah, ville futuriste de l’Algérie

Inaugurée par Bouteflika : Sidi Abdellah, ville futuriste de l’Algérie

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La ville nouvelle de Sidi Abdellah présente toutes les caractéristiques d’une cité urbaine de l’ère moderne. Implantée à 25 kilomètres à l’ouest d’Alger, cette métropole technologique par excellence est dotée de 5 pôles et s’étend sur une superficie de 7000 hectares. Inaugurée avant-hier par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Sidi Abdellah semble rompre avec les traditionnelles cités dortoirs connues dans le pays.

En attendant sa livraison totale en 2018, la métropole de l’ouest de la capitale telle qu’elle est présentée, n’a rien à envier aux cités contemporaines que l’on voit un peu partout dans le monde, de par ses aspects d’une ville à la fois moderne, intégrée et écologique. De l’avis de ses concepteurs, elle représente un exemple en matière d’urbanisation pour les futures nouvelles cités. Lesquelles, à présent, souffrent de multiples insuffisances en matière de commodités de vie. C’est le cas de le dire, puisque, jusque-là, le gouvernement semble accorder la priorité dans sa politique au dossier du logement dans ses diverses formules d’habitat, et la nécessaire urgence de répondre aux milliers de demandeurs. À cette célérité s’ajoute le programme de relogement de la population dont l’objectif vise à éradiquer l’habitat précaire et les bidonvilles. Ainsi, cette pression a donné lieu à une urbanisation intensive, conséquence justement de la naissance de villes nouvelles qui, souvent, manquent jusqu’aux infrastructures de base permettant à une vie décente et paisible. Les exemples y sont légions. Chaque jour que Dieu fait, des citoyens montent au créneau pour revendiquer l’amélioration de leur cadre de vie par le moyen de la mise en place de structures prenant en charge les volets sanitaire, éducatif, loisir…etc. Parfois, ces insuffisances s’ajoutent au malaise de la difficile cohésion sociale qui fait défaut au sein des cités dortoirs, généralement occupées par des habitants issus de divers horizons géographiques et culturels du pays. Pas seulement, il y’a aussi la problématique de la gestion de ces enceintes, à peine permettent à leurs occupants un recasement de leur familles dès lors qu’ils y souffrent de la carence criante en matière de commodités basiques. En revanche, la nouvelle cité de Sidi Abdellah dont les travaux de réalisation ont atteint 75% s’inscrit dans une autre logique et se projette vers l’avenir. Celle d’une métropole moderne bâtie selon les nouvelles normes et conceptions de l’architecture contemporaine et dotée d’infrastructures basées sur les nouvelles technologies et les systèmes des énergies renouvelables. En effet, lors de cette cérémonie d’inauguration faite par le chef de l’État accompagné par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal et de membres de son gouvernement, les initiateurs de ce projet gigantesque ont exposé les grandes axes qui le constituent. Globalement, et à partir de la superficie totale de cette cité, 3 000 hectares sont consacrés en partie à la réalisation de 45 000 logements dans les deux formules AADL et LPP. D’ores et déjà 2 000 unités seront distribuées prochainement, a-t-on indiqué. Pour le reste, les 4 000 hectares restant seront constitués d’espaces verts et de forêts protégés. À travers ses 5 pôles importants, la ville de Sidi Abdellah compte des infrastructures en matière de santé, éducation, enseignement supérieur et autres centres de loisirs et de détente, selon les explications de Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. Parmi ces pôles d’excellence, il y’a un groupement résidentiel, un pole de santé, pharmaceutique et biotechnologique, le pôle universitaire et celui des TIC. Pour ce qui est de l’infrastructure de santé, celle-ci est composée d’un centre doté des dernières technologies de pointe en matière d’appareillages notamment de radiologie et de radiothérapie. Selon les autorités sanitaires, ce centre fera usage des techniques innovantes en cours aux États-Unis et au Japon. L’Algérie étant le premier pays à en accéder à cette technologie au niveau de l’Afrique, ont-elles ajouté. Quant au pôle pharmaceutique et biotechnologique combiné, il est doté d’espaces vie, des sites technologiques, des laboratoires de recherches en pharmacie et biotechnologie et de fabrication de médicaments. Au volet enseignement supérieur, le pôle universitaire sera sans doute la plus grande infrastructure scientifique en Algérie, et laquelle, est dotée, de tous les équipements technologiques modernes. Sa capacité d’accueil est de 22 000 places pédagogiques. En plus de se rendre à Sidi Abdellah, Bouteflika a également inauguré la ligne ferroviaire Birtouta-Zeralda. D’une capacité de 50 000 voyageurs/jour, cette nouvelle ligne comprend 5 gares ferroviaires, à savoir Birtouta, TEssala El-Merdja, Sidi Abdellah, université de Zeralda et Zeralda ville. À travers ce projet, il est question de décongestionner la circulation routière.
Farid Guellil

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