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Législatives de 2017 : Le FFS annonce sa participation

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Fin du suspense au Front des forces socialistes (FFS). Le plus vieux parti d’opposition a opté pour sa participation aux élections législatives et locales de 2017.

La décision a été prise à l’issue du Conseil national du parti tenu, hier, en son siège national à Alger. Comme il fallait s’y attendre, le FFS a mis fin au suspense qui a duré plusieurs mois au sujet de sa participation, au non, aux législatives de 2017.
L’annonce a été faite, hier, par le premier secrétaire du parti, Abdelmalek Bouchafa, qui a tenu à préciser que le but de la participation de son parti aux prochaines législatives est de s’offrir à travers la campagne électorale un accès à l’espace publique «pour créer une dynamique citoyenne pour un changement sur la base des droits et des principes démocratiques». Bouchafa a expliqué la participation de son parti à ces élections par le souci de «mobiliser les citoyens, la société civile et tous les acteurs du changement, autour du projet de reconstruction du consensus national pour sortir le pays de la crise». Le premier secrétaire du FFS a appelé, à cette occasion, les militants à «exploiter» la prochaine campagne électorale pour «assurer le succès» de cette participation, en «approfondissant» le débat dans l’espace public, et en «tirant profit» de l’accès aux médias durant cette campagne, à travers la sensibilisation pour créer «une dynamique citoyenne», afin de «créer le changement» et «refonder l’État sur la base du droit et des principes démocratiques».
Pour sa part, l’ancien premier secrétaire du parti et actuel membre de l’instance présidentielle, Ali Laskri, a indiqué que c’était une «décision politique» dans le cadre de la «dynamique de la reconstruction du consensus national», ajoutant que si «des partis souhaitaient faire des alliances, à l’occasion de ces joutes électorales, la question sera débattue aux sein des instances du parti».
S’agissant de l’exclusion de Rachid Hallet, ancien membre de l’instance présidentielle du parti, Aziz Baloul, membre de l’instance présidentielle, a indiqué que ce membre avait refusé de s’exprimer devant une commission du parti. «Personne ne bénéficie de l’impunité aux sein du parti», a-t-il dit, s’abstenant de donner les raisons de l’exclusion de ce responsable.
Il a ajouté que cette exclusion n’induisait pas de dysfonctionnement au sein de l’instance, tant les statuts du parti prévoient que trois personnes pouvaient assurer la continuité du présidium, et «nous sommes quatre actuellement». Par ailleurs, Ali Laskri a indiqué qu’il y aurait un conseil national extraordinaire qui va se tenir d’ici le 16 décembre, pour procéder notamment à la restructuration du secrétariat national, ajoutant la tenue de la conférence des élus en janvier dans la dynamique de la reconstruction du consensus national et des prochaines échéances, ainsi que l’organisation d’un grand meeting à Alger, à la fin de l’année.
Le FFS a rendu, en outre, un hommage au leader politique et historique, le défunt Hocine Aït-Ahmed, disparu en 2015, et a décidé, pour perpétuer son héritage, de commémorer chaque année, le 23 décembre, jour de son décès, en rendant hommage à l’homme, à son combat et à sa vision de l’avenir.
Hamid Mecheri

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